Je ne sais pas ce qui s'est passé sur mon balcon pendant la nuit de mercredi à hier jeudi, mais au petit matin, j'ai trouvé une grande tige de mon coléus Kong Mosaïc cassée, une autre potée de coléus affaissée et un de mes chlorophytums complètement raplati.
En quelques jours, j'ai retrouvé les plantes aplaties voire écrasées dans les potées accrochées à la rambarde de mon balcon et que je n'avais pas protégées contre les pigeons. Et il y a eu de la casse, les pigeons ramiers étant plutôt lourds et pas vraiment délicats quand ils se posent et s'affalent sur les plantes. J'ai donc hérissé mes potées de piques en bambou pour repousser l'ennemi.
Le 1er avril, j'ai eu la (mauvaise) surprise de découvrir deux oeufs de pigeon dans une de mes potées d'où l'oiseau venait de s'envoler. Pas de nid élaboré, mais les plantes bien aplaties, heureusement il y avait un grand vide dans la potée.
Les pigeons ramiers se sont bien adaptés à la vie dans Paris. En attendant un bus pour rentrer chez moi avant hier en début de soirée, j'ai photographié ce couple tranquillement installé sur une branche comme si il allait y passer la nuit.
Les baies des pyracanthas cultivés en haie dans mon quartier n'ont pas encore eu le temps de mûrir que déjà les pigeons s'en régalent. Une véritable orgie, avec des convives nombreux !
Alors que j'attendais l'ouverture du salon de coiffure où j'avais rendez-vous de bonne heure samedi dernier, un pigeon s'est approché de moi sans aucune hésitation pour venir me fixer de son oeil curieux à moins d'un mètre. Pas farouche l'animal !
