Les baies des pyracanthas cultivés en haie dans mon quartier n’ont pas encore eu le temps de mûrir que déjà les pigeons s’en régalent. Une véritable orgie, avec des convives nombreux !
A ce rythme, les pigeons ne vont plus avoir grand chose à manger quand l’été sera fini. D’habitude, ils s’y intéressent beaucoup plus tardivement et souvent les baies bien mûres et colorées perdurent tout l’hiver.
C’est vrai ? Vous avez réussi à vous débarrasser de la pyrale du buis ! Je tremble car j’ai (dans l’Oise) une haie de buis et j’étais persuadée que, quoi que je fasse, le jour où la pyrale l’aurait repérée, adieu ma belle haie ! J’ai toutes sortes d’oiseaux dans mon terrain (punk), vont-ils sauver ma haie ? Pour les pigeons, en tant que parisienne, je suis d’accord, quelle engeance !
Malheureusement ils trouveront toujours quelque chose à manger. Cette année a connu une surpopulation de pigeons bien plus préoccupante que la surpopulation de ces rats qui font renaître tant de fantasmes.
Pour le jardinier c’est une horreur : il faut mettre toute plantation de jeunes végétaux sous filet (pour moi au moins 50% de perte cette année). Et surtout, bien plus proches de l’homme et d’abord de l’enfant,que les rats, ils constituent une menace sanitaire réelle. Par ces temps de pandémie et de virus on ferait bien de réfléchir à ce que les volatiles représentent comme capacité de transmission (cf grippe aviaire).
Je vote pour qu’on remplace les pigeons par des mésanges qui,elles, viennent de nous débarrasser de la pyrale du buis.