Le weigela refleurit en novembre
La floraison n'est pas aussi spectaculaire que celle des orangers du Mexique, mais les quelques grappes de fleurs en trompette rose tendre apporte une note printanière dans la grisaille de l'automne parisien.
La floraison n'est pas aussi spectaculaire que celle des orangers du Mexique, mais les quelques grappes de fleurs en trompette rose tendre apporte une note printanière dans la grisaille de l'automne parisien.
Un peu partout dans la capitale, les mahonias se mettent à fleurir, dressant leurs grands épis jaune vif en tous sens au-dessus des panaches de feuilles vernissées bien étalées. Ces arbustes à fleurs très graphiques s'imposent dans les massifs et donnent un look exotique et design aux parcs et jardins parisiens.
Le rouge soutenu de cette viorne (Viburnum) tranche avec le bleu intense du ciel pendant les courts instants d'éclaircie du 11 novembre dernier. L'arbuste est en feu !
Le feuillage du cotoneaster à feuilles de saule (Cotoneaster salicifolius) vire au rouge vif et pourpre violacé en automne, mais la coloration n'apparaît pas simultanément sur toutes les feuilles, d'où le contraste très fort entre le vert et le rouge brillant.
Véritable curiosité, la rose verte n'a rien de spectaculaire et rares sont les jardins où il est possible de la découvrir et de l'admirer. Ce rosier de Chine peu vigoureux fleurit longtemps et s'épanouit encore dans le parc André Citroën (Paris 15e) où je l'ai photographié dimanche dernier.
Les abélias n'en finissent pas de fleurir, encore et toujours, alors que les garryas se couvrent de chatons, annonce de la future floraison qui devrait se produire au début de l'année prochaine, au coeur de l'hiver. Le relais des floraisons est assuré !