Chiffres clés : le secteur des entreprises du paysage en Île-de-France

Chiffres clés : le secteur des entreprises du paysage en Île-de-France

Chiffres clés 2022 : le secteur des entreprises du paysage en Île-de-France

L’Union Nationale des Entreprises du Paysage dévoile les chiffres annuels clés de la branche du paysage en Île-de-France à fin 2022. Cette étude, couvrant la période 2021-2022, met en lumière un secteur du paysage florissant. Sur tous leurs marchés (particuliers, collectivités et entreprises privées), les entreprises du paysage rencontrent une croissance exceptionnelle, qui a permis de créer 1 650 emplois en 2 ans dans la région Île-de-France. Pour faire face à une demande croissante de végétalisation dans les espaces privés (entreprises, copropriétés…), dans les jardins de particuliers mais aussi en ville, les entreprises du paysage de la région continuent d’embaucher massivement et d’investir, malgré des difficultés de recrutement.

En Île-de-France, les indicateurs économiques de la branche du paysage sont tous en hausse et illustrent le dynamisme exceptionnel du secteur : le chiffre d’affaires a connu une hausse de 15 % en deux ans, passant de 840 millions d’euros à 970 millions d’euros. Cette croissance du chiffre d’affaires, largement supérieure à la plupart des autres secteurs d’activité sur le territoire, est toutefois à tempérer par une reprise post-COVID favorable aux espaces verts et les tensions inflationnistes des deux dernières années (l’étude est en euros courants, non corrigés de l’inflation).
Le nombre d’entreprises a lui augmenté de 1,3 % : 30 nouvelles entreprises du paysage ont vu le jour en deux ans dans la région.
Au niveau national, la branche du paysage pèse 7,7 milliards d’euros, 32 450 entreprises et 132 100 actifs (les données concernent la France métropolitaine et les Drom – Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion).

L’activité des entreprises du paysage portée par le marché des particuliers et la création d’espaces verts

L’activité de la branche du paysage a bénéficié de la croissance de l’ensemble de ses trois grands marchés : en 2022, 32 % du chiffre d’affaires des entreprises du paysage ont été réalisés auprès des particuliers – une performance qui confirme cette année encore les besoins de nature des Français, renforcés ces deux dernières années par la crise sanitaire.
Les entreprises privées représentent 29 % du CA, et les collectivités et marchés publics 38 %.

La création de jardins et d’espaces verts représente désormais 50 % du CA de la branche en Île-de-France. Les activités d’entretien de ces espaces représentent 47 % et les autres activités du paysage – travaux de génie écologique ou éco-pastoralisme – représentent 3 % du CA.

Chiffres clés 2022 : le secteur des entreprises du paysage en Île-de-France

Plus de 2 emplois créés chaque jour en Île-de-France

Afin de répondre à cette croissance, la branche du paysage dans la région s’appuie aujourd’hui sur 15 200 actifs ; un chiffre en augmentation de 12 % en deux ans (13 550 actifs en 2020).
Ce sont ainsi 1 650 emplois nets qui ont été créés depuis 2020, soit plus de 2 emplois créés par jour en moyenne dans la région !
En plus d’être porteurs de sens, les emplois dans le paysage sont particulièrement stables et durables : 91 % des emplois du paysage sont des CDI, et 97 % sont à temps plein.

Cette dynamique exceptionnelle pourrait être encore plus forte si les entreprises n’étaient pas confrontées à une difficulté majeure : le recrutement. En effet, en 2022 au niveau national, 57 % des entreprises souhaitant embaucher n’y sont pas parvenues. Parmi les principaux freins évoqués par les chefs d’entreprise : l’absence de candidatures (73 %), notamment pour les ouvriers et le personnel permanent (versus le personnel saisonnier), et le problème de qualification des postulants (62 %).

Télécharger le rapport intégral de la région Île-de-France

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

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