Federation Les Jardineries et Animaleries de France

Alors que l’épidémie s’éternise sur le début 2021, la Fédération des Jardineries et Animaleries de France dresse le bilan 2020 du secteur. Dans cette année hors norme et chaotique, les professionnels de la jardinerie ont rattrapé le retard dû aux deux confinements et clôturent en hausse de 1,1%.

C’est dans un contexte toujours fragile et marqué par de nombreuses incertitudes que la Fédération des Jardineries et Animaleries de France dresse le bilan de son secteur pour l’année 2020. Malgré la pandémie et les deux confinements à des périodes stratégiques (au printemps et pendant la préparation des fêtes de fin d’année), les jardineries ont pu rattraper leur retard avec des ventes en progression de 1,1%.

Le secteur avait connu une chute de l’activité aussi brutale qu’inédite pendant le premier confinement (-62 % en mars et -39 % en avril), due à la fermeture totale puis partielle des magasins au plus haut de leur saison. Les mois suivants ont affiché un beau dynamisme, poussé par une consommation en plein boom et des Français en quête de nature et de vert, convaincus des bienfaits du végétal sur leur vie.

Alors qu’habituellement les ventes se calment au cours de l’été, les Français ont maintenu leurs achats à des niveaux élevés jusqu’à l’automne, ce qui a permis de rattraper le retard du printemps et d’afficher une hausse en cumul de 0,6%. Dynamisme coupé dans son élan par le deuxième confinement de novembre qui a eu lieu au deuxième temps fort de l’année, en pleine préparation des achats de Noël (- 10,9%). Pénalisé par la fermeture au public d’une partie des magasins, l’univers de la maison s’est violemment contracté à une période où il représente traditionnellement plus de 30% des ventes des jardineries.

(Source : Les Jardineries et Animaleries de France)