Pratiquer le compostage à Saint-Quentin-en-Yvelines (78)

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Pratiquer le compostage à Saint-Quentin-en-Yvelines (78)

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Pour alléger les poubelles et mieux valoriser les déchets organiques, Saint-Quentin-en-Yvelines propose aux habitants de l’agglomération des kits de compostage, assortis d’un suivi personnalisé.

Une démarche inédite et ambitieuse, soutenue par la région Île-de-France. Épluchures de fruits et légumes, marc de café, pain rassis, mouchoirs en papier… Chaque année, 30 à 50 % de nos ordures ménagères partent en fumée alors qu’elles pourraient être recyclées. Saint-Quentin-en-Yvelines se mobilise et déploie un vaste plan compostage intercommunal afin d’assurer la distribution à la demande et aux 230 000 habitants d’un kit complet (un composteur, un seau pour les déchets de cuisine, un guide, et l’accès aux conseils de référents composts et de maîtres composteurs.). Assorti d’un suivi personnalisé par une équipe de maîtres-composteurs, Saint-Quentin-en-Yvelines prend en charge 50 % du coût pour les logements individuels et 100 % pour les logements collectifs.

La meilleure poubelle, c’est celle qu’on ne produit pas !

Si le compostage est déjà largement pratiqué dans les zones rurales et pavillonnaires, il demeure peu répandu en zone urbaine. Pourtant, “il est possible de mettre en place un compostage résidentiel, et même de quartier”, explique Thierry Essling, conseiller communautaire délégué aux espaces verts, à la collecte et la valorisation des déchets, à l’eau, l’assainissement et la gestion des milieux aquatiques. Ce plan ambitionne de “généraliser la culture du compost… Nous voulons aussi donner à chacun la capacité de produire un compost de qualité…”, indique Thierry Essling. Une richesse durable, puisqu’elle doit permettre de réduire le volume, la fréquence et donc le coût de la collecte de déchets. D’ici à 2021, la communauté d’agglomération entend réduire leur volume de 1 700 tonnes. Aujourd’hui, ce sont 55 000 tonnes annuelles de déchets destinés à l’incinération qui sont produits.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. jpp

    Les jardins du 19e (qui comme moi reçoivent beaucoup de demandes sans pouvoir y répondre)ont mis en ligne un formulaire de demande : https://www.cheminsdejardins.com/forum
    Ceci dit, le maire remplit les engagements du Plan compost de la Ville de Paris ( un point de compostage de quartier par arrondissement). Sauf que ça s’avère largement insuffisant…

  2. nanou

    et bien alors JPP, c’est le moment d’agir, une pétition, une délégation combative , aura raison de la résistance du maire

  3. jpp

    Je note une situation bizarre sur Paris. D’un côté la mairie a une politique de composts de pied d’immeuble et des expérimentations de bio poubelles tout à fait correctes. De l”autre je suis sollicité par énormément de gens – à peu près une personne par jour-(des jeunes pour la plupart) qui cherchent désespérément des points de compostage de quartier. Et la Mairie du XIXe par exemple freine des quatre fers…

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