Citoyens, consommateurs et ONG, exprimez-vous sur le plan de filière semences et plants

Citoyens, consommateurs et ONG, exprimez-vous sur le plan de filière semences et plants

Logo du GNIS
Parce que la semence est un levier essentiel de l’innovation pour accompagner la transition agro-écologique, pour une alimentation plus saine et plus durable, le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants), invite l’ensemble des citoyens, des consommateurs et des organisations de la société civile concernés non membres de l’interprofession à s’exprimer plus largement sur le plan de filière remis par le Gnis au gouvernement en décembre dernier dans le cadre des États généraux de l’alimentation.

Au sein des États généraux de l’alimentation, cette démarche transparente et constructive, qui accompagne la conception et précède la mise en œuvre de ce plan de filière permettra de poursuivre le développement de celui-ci en France et à l’international en assumant pleinement la responsabilité sociale et environnementale que l’on est en droit d’attendre de ce secteur économique si essentiel à la satisfaction des besoins les plus fondamentaux de l’Homme.

Ouverte la semaine dernière, cette démarche a déjà généré plus de 500 consultations ! Chacun peut ainsi découvrir le plan de filière, et apporter sa contribution en se rendant sur : http://www.gnis.fr/plan-de-filiere-semences-et-plants-consultation-publique/

Le Conseil d’Administration du Gnis a prévu un rendez-vous à six mois pour ajuster le plan de filière après avoir pris connaissance des éléments de dialogue générés par cette consultation publique mais également des plans réalisés par les autres filières végétales et animales.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. Sylvie Fullum

    Biodiversité c’Est une bonne chose, ma question est-ce que vos semences sont biologiques, ça, ça m’intéresse davantage, merci

  2. jpp

    Vaste opération de greenwashing et de communication.
    On sait les passes d’armes entre le GNIS et Kokopelli (dont l’étoile a bien pâli) et surtout le réseau Semences paysannes ainsi que les réseaux de jardiniers amateurs.
    Je ne vais pas à nouveau entrer dans les détails et plonger dans la documentation j’ai un peu la flemme… il faudrait aussi faire le point sur l’évolution législative.
    En gros, je rappelle que le GNIS est une structure corporatiste sur le modèle pétainiste de l’Ordre des médecins : la profession est censée se réguler elle-même, la régulation échappe au contrôle de l’état. Quand la profession est archi dominée par un grand trust mondial , Limagrain (comparable à Monsanto ou Bayer) , on voit quelle situation de monopole ça donne.
    Du côté paysan , on lutte pour avoir le droit de ressemer ses propres semences ou de ne pas avoir à payer une sorte de “droit à semer”(cf ma vidéo avec le Syndicat de l’agriculture bio).
    Du côté amateur , les graines fournies par l’essentiel du réseau commercial sont chères, peu intéressantes (variétés “bateau” amorties sur le marché professionnel), d’un pouvoir germinatif faible (dessication). Une petite avancée a été obtenue avec les variétés anciennes à usage exclusif des jardiniers, supprimé en 2011 et remplacé par deux autres classifications.Pour le dédale des classifications très embrouillées on peut se reporter aux explications fournies par le catalogue Biaugerme.
    Heureusement les trocs offrent une alternative de plus en plus efficace ainsi que le web. La dernière conférence Main verte à Bercy a mis en évidence le gros succès de Graine de troc http://www.grainesdetroc.fr/ . Des grainothèques se mettent en place un peu partout. Pour les variétés rares, on peut faire appel à des sites spécialisés comme l’excellent Tomodori pour les tomates.
    Le dialogue avec le GNIS passe par le boycott !

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