Une bonne année pour l’impatiens de Balfour

Une bonne année pour l’impatiens de Balfour

Impatiens balfourii dans le parc de Bercy en début d'été, Paris 12e (75)
Le temps frais et surtout très humide de ce printemps et de ce début d’été ont dopé la croissance des pieds d’Impatiens balfourii qui ont pris de belles proportions en se couvrant de petites fleurs bicolores alors que les massifs de fleurs d’été semblent ne jamais vouloir pousser.

Impatiens balfourii (Balsaminacées) dans le parc de Bercy en début d'été, Paris 12e (75)
Les limaces ne semblent pas trop s’intéresser à cette belle sauvageonne vite envahissante dans les lieux où elle se plaît. Les graines sont déjà en formation. Si l’année continue à être suffisamment humide, cette impatience devrait allègrement se multiplier et propulser partout ses graines noires.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. Michèle

    Chez moi, elle est partout et pourtant je l’arrache dès qu’elle atteint une 20ène de cms! Un pied parmi les vivaces donne une légèreté et pour peu qu’on la taille un peu elle se tient bien et fleurie jusqu’au gelée! Par contre ses graines sont toujours projetées très loin du pied!
    En plus elle me fait un véritable joli tapis sous la maison des oiseaux!

  2. jpp

    Il est intéressant de combiner cette forme “sauvage” avec les impatiens et apparentées qui poussent dans les mêmes conditions : Himalaya, impatiens cultivées, balsamines.

  3. jpp

    Noter cependant que la floraison est en retard comme pas mal de floraisons (hortensias par exemple). Cette “invasive” ne l’est pas vraiment pourvu que l’endroit “envahi” soit un minimum entretenu : rien de plus facile à arracher, ce n’est pas la renouée du Japon.
    L’ilmpatiens de l’Himalaya qui se ressème de la même façon est beaucoup plus rare à St-Serge cette année.

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