Plusieurs haies de pyracanthas le long du quai de l'Oise et du Bassin de la Villette (Paris 19e) sont actuellement couvertes de gros bouquets de fleurs blanches. Les feuillages disparaissent presque complètement sous la multitude de petites fleurs, un véritable enchantement dans la grisaille urbaine.
Les valérianes des jardins (Centranthus ruber et C. ruber 'Albus') fleurissent en principe entre mai et novembre, avec une floraison plus abondante au coeur du printemps. Mais cette année, la végétation est très en avance dans la capitale et mes pieds sont déjà couverts de bouquets de petites fleurs blanches.
Quand je suis sorti hier dimanche matin pour aller faire des courses, je n'avais pas mis les pieds dans les rues parisiennes depuis une semaine. Sous un soleil radieux, j'ai savouré le trajet jusqu'aux commerces et ce court moment de "liberté" au grand air. Et j'ai pu apprécier les nouvelles floraisons apparues, comme celle de cette magnifique glycine.
Fidèles au rendez-vous, mes sceaux de Salomon géants refleurissent année après année, plus ou moins tôt selon la rigueur de l'hiver et du début du printemps. Depuis quelques jours, les clochettes très nombreuses s'épanouissent les unes après les autres. Avec le confinement, je profite pleinement de cette belle floraison printanière.
Les jeunes feuilles d'un rouge brillant et éclatant ont fait le succès de ce petit arbuste (Pieris japonica 'Forest Flame'), mais sa floraison en panicules de fleurs blanches est beaucoup plus charmante et raffinée.
Les pieds des arbres parisiens réservent souvent des surprises, avec des floraisons inattendues de plus en plus fréquentes. C'est ainsi qu'en me baladant près de la place de la Nation en pleine transformation, j'ai découvert ces fleurettes de quelques pieds de lin à grandes fleurs (Linum grandiflorum 'Bright Eyes').
