Tradescantia 'Nanouk', Commélinacées, en hiver sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)

L’année 2023 touche à sa fin et je continue l’inventaire des plantes ayant bien poussé sur mon balcon et que j’ai bien l’intention de garder l’année prochaine. Cette fois-ci ce sont mes trois misères dont je vous ai déjà parlé de nombreuses fois : Tradescantia ‘Nanouk’, ‘Brightness’ et ‘Charm’.

La plus vigoureuse et facile à cultiver est Tradescantia ‘Nanouk’ que je cultive maintenant depuis presque trois années, sans la rentrer en hiver, ni la protéger. Mais les derniers hivers parisiens n’ont pas été rigoureux. Quoi qu’il en soit, cette misère vivement colorée de rose se montre robuste, peu exigeante (elle se contente d’un arrosage copieux par semaine quand il fait très chaud), sans maladie ni ravageur particulier. Ses belles couleurs vives s’obtiennent avec une exposition à mi ombre, sur mon balcon la plante est ensoleillée du lever du soleil jusqu’à midi. J’ai d’autres pieds qui sont dans une grande jardinière, mais plus à l’ombre. Le rose est plus clair, et le revers des feuilles est plus pâle. Et les tiges se sont davantage allongées. Cette belle misère a besoin de lumière, et de soleil en évitant un ensoleillement aux heures les plus chaudes de la journée.

Quant à Tradescantia ‘Brightness’ et ‘Charm’, c’est leur première année de culture sur mon balcon. Elles se ressemblent beaucoup et je suis toujours incapable de donner des différences. Les deux ont une croissance moins forte que celle de T. ‘Nanouk’ et leurs beaux feuillages se tachent de marron si on oublie de les arroser ou au contraire, si leurs racines ont trop d’humidité. L’année prochaine, je les installerai sur le rebord d’une de mes grandes jardinières et de mon plus grand pot. Le drainage du substrat sera meilleur et elles pourront s’étaler davantage.