Vivre avec les mauvaises herbes ?
Guylaine Goulfier, Éditions Massin, février 2022
Au sommaire :
- 1/Ces herbes que l’on dit mauvaises;
- 2/Messagères et réparatrices;
- 3/ Comment vivre avec ? (fiches de plantes);
- 4/ Boîte à outils du malherbologue
Que faire des mauvaises herbes ?
Pissenlit, plantain, pâquerette, pourpier sauvage… Dans le potager, les massifs de fleurs, la pelouse, le jardinier déplore souvent cette invasion d’herbes qui prennent leur aise en lieu et place des légumes, fleurs et autres végétaux cultivés. Que faire de ces mauvaises herbes ? Elles sont loin d’être inutiles !
Les utiliser en premier lieu : les manger (soupes, salades..), les consommer en tisanes, en faire des cataplasmes, les tisser, fabriquer de la lessive.. Elles ont aussi des messages intéressants à délivrer ! Mais si l’on veut que le jardin reste un jardin, il est nécessaire de savoir comment les limiter, de façon naturelle (paillage, bicarbonate, vinaigre..). Ce livre invite à aller à la découverte de toutes les herbes folles du jardin afin de mieux vivre avec.
Les mauvaises herbes sur le banc des accusés
Bien sur, aucune plante n’est gênante en soi, toute trouvant leur place et leur fonction dans son écosystème. Certaines sont même recherchées (parce qu’elles soignent, se mangent, sont mellifères…)… dans la nature. Mais dans le jardin,c’est une toute autre histoire !
Au milieu des carottes, à l’assaut des rosiers, entre les fraisiers, les herbes folles s’étendent, envahissent et colonisent. Rien d’étonnant alors que le jardinier, à bout de patience, les qualifient de « mauvaises ». Le principal chef d’accusation à l’encontre des herbes folles est leur sale manie de prendre l’espace que l’on avait préparé, réservé aux plantes cultivées. Elles leur pompent l’air. Et l’énergie lumineuse ainsi que les nutriments dans le sol, et l’accès à l’eau.
Retrouvez les fiches pratiques, les astuces et les conseils pour vivre avec les mauvaises herbes, qui ne sont pas si mauvaises que ça.
