Sécheresse, aucuba en manque d'eau, Paris (75)

Décidément, l’année 2020 continue dans le pénible ! La sécheresse s’est installée dans de nombreux départements français et les prévisions météorologiques nous annoncent des températures exceptionnellement chaudes pour ce jeudi 30 juillet et surtout vendredi 31 juillet. Des conditions néfastes tout autant pour les personnes que les plantes.

Selon Météo France, juillet 2020 sera probablement au premier rang des mois de juillet les plus secs. En effet, du 1er au 28 juillet 2020, les précipitations en moyenne sur la France n’ont atteint que 28 % des valeurs normales pour cette période. Les précipitations orageuses attendues sur le pays, notamment sur le relief, d’ici la fin du mois ne devraient pas empêcher juillet 2020 d’être le mois de juillet le plus sec depuis 1959, loin devant juillet 1964 et juillet 1979 où les pluies en moyenne sur la France avaient atteint respectivement 40,5 % et 45,2 % des valeurs mensuelles normales.

Les sols se sont, par conséquent, asséchés et une nette baisse de l’humidité des sols en moyenne sur la France a été constatée, avec des valeurs particulièrement basses sur la région Grand-Est. Cette sécheresse dite agricole est à surveiller d’Auvergne-Rhône-Alpes au Grand Est et des Hauts-de-France à la Basse Normandie.

Sécheresse, Buddleia en manque d'eau, Paris (75)

Une nouvelle poussée de chaleur intense est prévue dès ce jeudi 30 juillet sur le Sud de la France et particulièrement le Sud-Ouest, puis le vendredi 31 juillet sur la majorité du pays avec plus d’intensité sur le Centre-Est. Le temps chaud et lourd contribuera à rendre cette journée particulièrement pénible en terme de ressenti. Cela ne devrait pas durer plus de deux jours, mais il va falloir les supporter…

Attention canicule, Santé publique française

Les gazons parisiens sont jaunis depuis longtemps déjà sauf rares exceptions, certains arbustes montrent des signes évidents de grande soif dans les parterres comme le montrent mes photos prises dans le 13ème arrondissement de Paris. Les plantes et les jardins ont besoin d’eau, la pluie devient plus que nécessaire, et pas seulement quelques gouttes.

Le saviez-vous ?

La sécheresse des sols, dite ” agricole “, se caractérise par un déficit en eau des sols superficiels (entre 1 et 2 m de profondeur), suffisant pour altérer le bon développement de la végétation. Elle dépend des précipitations et de l’évapotranspiration des plantes. Cette notion tient compte de l’évaporation des sols et de la transpiration des plantes (l’eau puisée par les racines est évaporée au niveau des feuilles). La sécheresse agricole est donc sensible aux précipitations, à l’humidité et à la température de l’air, au vent mais aussi à la nature des plantes et des sols.

Pensez à consulter le site https://vigilance.meteofrance.fr