Après avoir remué le terreau de plusieurs potées et jardinières sur mon balcon pour effectuer des nouvelles plantations et enrichir le substrat avec des engrais organiques, j’ai eu la désagréable surprise de tomber sur une grande quantité de larve d’otiorhynques dans une potée où toutes les plantes vivaces cultivées avaient rendu l’âme au cours de l’hiver. Et pour cause !
Plus je grattais et remuais le terreau, plus je découvrais ces petites larves à l’aspect de gros asticots munis d’une tête marron. Je me suis amusé à en déposer dans une soucoupe pour les photographier, mais j’aurai pu en mettre le double. Je me suis résolu à vider complètement le pot pour remplacer le terreau impropre à toute nouvelle culture que je me suis empressé de jeter. En fait, c’est le problème avec les potées et jardinières de plantes vivaces, car le substrat n’est pas changé chaque année au printemps et cela permet aux otiorhynques de s’y installer et d’y proliférer. Comme l’hiver a été particulièrement doux sans aucune gelée dans Paris intra muros, cela a favorisé le développement de ces insectes ravageurs.
Si vous n’avez jamais vu de larves d’otiorhynques, en voici une belle flopée. Bien vivantes et remuantes ! Et dodues à souhait !!!
Quand j’ai terminé ma séance de jardinage, je me suis empressé de passer une commande de nématodes chez Jardins Animés qui, par chance, livre encore pendant cette période de confinement. Ces vers microscopiques n’ont pas leur pareil pour tuer ces larves avant qu’elles ne se transforment en insectes adultes dévoreurs de feuilles (ou plutôt poinçonneurs). Cette année, je vais tout traiter avec soin, j’en ai assez de perdre des plantes auxquelles je tiens. Dans la potée où j’ai trouvé ces larves j’avais planté une fougère ‘Lady in Red’ qui a résisté trois ans, mais cet hiver lui a été fatal. Il y avait aussi deux beaux pieds de Kalimeris incisa ‘Alba’ et de grand phlox qui ont été entièrement grignotés au niveau des racines.
L’hiver n’ayant pas été froid, j’ai déjà des criocères sur les lys, et je dois avoir une petite limace dans mes 2 orchidées à l’intérieur leurs feuilles sont grignotées un peu toutes les nuits!
Ces vers sont bien présents dans votre terre! c’est incroyable leur nombre!!
J’ai un merle qui vient régulièrement retourner le terreau de mes jardinières pour se régaler.
Ce sont les hannetons qui nous les donnent …gratuitement à l automne
Oh ! Ces photos me rappellent de mauvais souvenirs : j’en ai eu il y a quelques années, mais je ne connaissais pas : cela m’avaiT vraiment dégoutée, je les envoyais au sol en espérant faire le bonheur de quelques oiseaux !
Eh oui il va falloir s’habituer à ce que les ravageurs continuent à grignoter en hiver. Pas seulement les otiorhynques mais aussi certains petits escargots, etc…J’ai dû protéger certaines plantes précieuses à st serge et me résigner à la perte des moins précieuses.
Ces gros asticots sont aussi moches que ravageurs, et oui il faudrait changer de terreau annuellement pour éviter ces ennemis.
Merci pour toutes vos infos et bravo pour vos potees int et ext et divers dispositifs, kvous devez slalomer entre eux pour passer d,’une pièce à l’autre !
un régal pour les oiseaux !
sales bêtes qui viennent grignoter les plantes !!!