Larves d'otiorhynques au début du printemps sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)

Après avoir remué le terreau de plusieurs potées et jardinières sur mon balcon pour effectuer des nouvelles plantations et enrichir le substrat avec des engrais organiques, j’ai eu la désagréable surprise de tomber sur une grande quantité de larve d’otiorhynques dans une potée où toutes les plantes vivaces cultivées avaient rendu l’âme au cours de l’hiver. Et pour cause !

Plus je grattais et remuais le terreau, plus je découvrais ces petites larves à l’aspect de gros asticots munis d’une tête marron. Je me suis amusé à en déposer dans une soucoupe pour les photographier, mais j’aurai pu en mettre le double. Je me suis résolu à vider complètement le pot pour remplacer le terreau impropre à toute nouvelle culture que je me suis empressé de jeter. En fait, c’est le problème avec les potées et jardinières de plantes vivaces, car le substrat n’est pas changé chaque année au printemps et cela permet aux otiorhynques de s’y installer et d’y proliférer. Comme l’hiver a été particulièrement doux sans aucune gelée dans Paris intra muros, cela a favorisé le développement de ces insectes ravageurs.

Larves d'otiorhynques au début du printemps sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)

Si vous n’avez jamais vu de larves d’otiorhynques, en voici une belle flopée. Bien vivantes et remuantes ! Et dodues à souhait !!!

Larves d'otiorhynques au début du printemps sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)

Quand j’ai terminé ma séance de jardinage, je me suis empressé de passer une commande de nématodes chez Jardins Animés qui, par chance, livre encore pendant cette période de confinement. Ces vers microscopiques n’ont pas leur pareil pour tuer ces larves avant qu’elles ne se transforment en insectes adultes dévoreurs de feuilles (ou plutôt poinçonneurs). Cette année, je vais tout traiter avec soin, j’en ai assez de perdre des plantes auxquelles je tiens. Dans la potée où j’ai trouvé ces larves j’avais planté une fougère ‘Lady in Red’ qui a résisté trois ans, mais cet hiver lui a été fatal. Il y avait aussi deux beaux pieds de Kalimeris incisa ‘Alba’ et de grand phlox qui ont été entièrement grignotés au niveau des racines.