Spirée en fleur en plein hiver dans le parc de Passy, Paris 16e (75)

Malgré un emploi du temps qui déborde souvent, il m’est arrivé de passer toute une journée au calme chez moi. Quand je dis calme, pas vraiment, je ne sais pas rester à ne rien faire, même dans mon “home sweet home”. Mais ce mardi 17 mars 2020 passé à travailler chez moi, sans sortir, sauf pour aller récupérer mon courrier au rez-de-chaussée de l’immeuble, première journée de confinement, j’avoue que ça a été plutôt désagréable, très bizarre…

Et pourtant, les situations stressantes, ce n’est pas nouveau pour moi. Mais cette sensation d’enfermement qui s’est ajoutée, même si ma journée de travail a été particulièrement remplie et ne m’a pas laissé le moindre répit pour cogiter, m’a vraiment mis mal à l’aise. Un peu (ou tout du moins ce que je suppose être) la sensation qu’à un ours en cage…

#covid_19 #Coronavirus

Mes marques, je pense déjà les avoir trouvées, surtout pour les journées avec travail. Si ce n’est que j’installe chaque matin mon bureau d’infortune, puisque tous les membres de la rédaction de Rustica sont en télétravail chez eux depuis lundi dernier, après un départ certes organisé mais quand même très rapide sans avoir pu tester les outils que nous utilisons désormais pour communiquer et fabriquer les magazines. Et que je le range dans un coin en fin de journée pour retrouver mon espace dédié à ma vie privée.

#confinementjour1

La première journée a vite passé pourtant, car le travail ne manquait pas et il fallait régler beaucoup de choses. Mon téléphone n’a pas cessé de vibrer et sonner, avec une foule de messages difficiles parfois à suivre. Plus les courriels et le travail classique de relectures, corrections, écriture qui bien sûr continue… La transition ensuite avec le retour à la vie privée, sans changer de lieu, sans prendre l’air (moi qui aime marcher, c’est super !), ça a été vraiment très curieux. Même si depuis je téléphone davantage à mes proches et que ces échanges plus nombreux et plus longs sont les bienvenus. J’ai même pu apercevoir et voir certains de mes voisins que je ne vois que rarement quand je travaillais loin de chez moi. D’un seul coup il y a beaucoup plus de monde aux fenêtres, sur les balcons. Par contre dans la rue et celles que je peux apercevoir de chez moi, c’est le grand désert. Pire qu’un dimanche d’août ! C’est vraiment une autre vie…

#restezchezvous

Je ne suis pas seul pourtant, je ne manque de rien, je ne m’ennuie pas, je vis totalement au milieu de ma petite jungle urbaine, j’entends les oiseaux chanter du matin au soir, je vais certainement m’y faire. Enfin je l’espère… De toutes les façons, il n’y a pas le choix si nous voulons faire cesser la propagation de ce satané virus. Il faut rester chez soi !

Pour alimenter mon blog, il va falloir que je plonge dans mes archives et ma photothèque, car dans les semaines à venir, pas de manifestations, pas de fêtes des plantes, pas de virées dans les jardineries ou chez des pépiniéristes, plus de visites de parcs ou jardins, pas de photos des belles floraisons printanières aperçues ici ou là (sauf celles de mon balcon, mais elles sont très limitées). Cela ne va pas être facile, mais j’ai bien l’intention de continuer à publier pour vous.

J’espère que vous vous portez bien, prenez soin de vous, #restezchezvous !