Logo EcoJardinSuite au premier comité de labellisation de l’année 2018, 394 sites, répartis sur 12 des 13 régions métropolitaines, ont obtenu la labellisation EcoJardin depuis 2012 qui vise à encourager l’adoption de pratiques de gestion respectueuses de l’environnement.

Ce label valorise le travail des jardiniers gestionnaires des espaces verts et sensibilise les usagers aux problématiques du développement durable ainsi qu’aux pratiques écologiques des espaces verts.

43 sites étaient présentés à cette première session de labellisation 2018. L’ensemble des sites s’est vu décerner ou renouveler le label EcoJardin. Le fort taux de renouvellement se confirme d’année en année mettant ainsi en évidence que le label EcoJardin n’est pas seulement un outil de communication mais également une démarche continue d’amélioration des pratiques. Les rapports montrent que tous les gestionnaires ont amélioré ou maintenu leurs pratiques dans les différents domaines du référentiel. En trois ans, les équipes ont pu progresser sur les points faibles identifiés lors du premier audit grâce aux préconisations des auditeurs.

Pour la première fois depuis le lancement du label en 2012, une entreprise du paysage, Marcel Villette, a obtenu le label pour la qualité de la gestion écologique des espaces verts de son siège social de Gennevilliers. Cette société a la particularité d’intervenir en tant que prestataire sur des sites déjà labellisés comme le cimetière des Fauvelles à Courbevoie. Cette labellisation montre tout l’intérêt du label pour les entreprises du paysage pour lesquelles il est une véritable vitrine de leur savoir-faire en matière de pratique de gestion écologique.

Les informations sur les sites labellisés sont accessibles à tous sur www.label-ecojardin.fr

L’organisation du label national EcoJardin se veut pédagogique et transparente. Elle repose sur une gouvernance associant trois parties indépendantes entre elles :

  • Plante & Cité, plateforme nationale d’études et d’expérimentations sur les espaces verts et le paysage, propriétaire du label et qui en établit le référentiel avec l’appui d’un comité technique ;
  • L’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, animateur de la procédure d’attribution qui s’appuie sur un comité de labellisation pluraliste composé de représentants des collectivités territoriales, des entreprises, des scientifiques, des associations environnementales et de l’État ;
  • des organismes indépendants chargés de l’audit des sites présentés.