Belle attaque d’araignées rouges sur quelques feuilles de mes sceaux-de-Salomon, bien sûr sur celles les plus protégées des pluies devenues rares sur Paris depuis plusieurs semaines maintenant. Ces ravageurs ont les conditions idéales pour prospérer, aussi bien sur les balcons que dans les jardins et les intérieurs. La vigilance s’impose pour empêcher une trop grande infestation.
Avant d’envisager un traitement, le premier geste à faire (quand cela est possible), c’est d’asperger les feuilles atteintes, dessous et dessus, car les araignées rouges n’aiment pas l’humidité. Et on peut répéter l’opération chaque jour quand le beau temps sec persiste. Sur un balcon, c’est difficile à faire car l’eau risque ensuite de couler dans la rue et d’éclabousser les passants ou les voisins. J’arrive à le faire quand il y a une bonne averse, mais il faut quand même limiter l’aspersion pour éviter d’avoir une cataracte descendant du balcon.
Le deuxième geste consiste à couper les parties trop atteintes pour enlever le plus possible de ravageurs. Sur les sceaux-de-Salomon, je ne le fais que lorsque les feuilles ont complètement jauni, sinon le pied est affaibli par manque de feuillage nécessaire pour accumuler des réserves nutritives.
J’ai de la chance, aucune attaque sur mes plantes d’intérieur alors que l’hygrométrie est désespérément faible dans mon appartement. Au plus chaud de ces derniers jours, j’ai relevé 39% d’hygrométrie. Idéalement, il faudrait plus de 50%. L’air reste trop sec, même en brumisant de l’eau douce sur les feuillages chaque jour.
j’ai aussi ce genre d’attaque dans mon jardin mais pas seulement les araignées rouges, toutes sortes d’araignées agissent en ce moment et je les élimine le plus possible sans les tuer. beurrrkk!!!