Tinantia pringlei, la misère rustique

Tinantia pringlei (Commelinacées) sur mon balcon en été, Paris 19e (75)
Je cultive cette misère (Tinantia pringlei) depuis deux années maintenant sur mon balcon parisien et ma plante a parfaitement résisté aux deux hivers, repartant chaque année tardivement au printemps pour ensuite très vite repousser et fleurir pendant l’été.

En fait je possède deux variétés de cette espèce. Celle en photo avec un feuillage vert moyen éclaboussé de taches pourpre brune plutôt éparses. Et j’ai un autre pied aux feuilles vert plus foncé pratiquement pourpre avec des macules plus nombreuses. Les deux pieds sont séparés, chacun dans son contenant, et aux deux extrémités du balcon. Les deux fleurissent aussi généreusement avec des petites fleurs rose violacé très éphémères mais qui se renouvellent jour après jour.

La plante s’étoffe vite et peut être divisée rapidement et très facilement. Mais j’ai eu la surprise de constater qu’elle se ressème aussi très bien. Des graines sont tombées dans la rue au pied de l’immeuble, et j’ai aperçu des petits pieds qui poussaient contre la façade. Par contre, pas de semis dans mes jardinières et autres potées. Mais ce semis spontané est certainement du au fait qu’un de mes pieds retombait à l’extérieur du balcon l’année dernière. Et l’autre n’avait pas de pot ou de jardinière en dessous de lui. Ce qui ne sera pas le cas cette année, parce que je l’ai installé dans un grand pot design plus haut que large.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).