Goodyera hispida

Après un séjour de quelques mois dans mon grand terrarium, mon pied de Goodyera hispida, une orchidée bijou, est enfin installé dans son contenant définitif, un grand vase en verre placé sous un éclairage artificiel, comme tous mes autres terrariums.

Orchidée bijou
Grand vase terrarium avec un pied de Goodyera hispida, janvier 2010, photo Alain Delavie

Le genre Goodyera comprend environ 25 espèces réparties sur à peu près tous les continents, exception faite de l’Afrique. Seules quelques espèces offrent un feuillage décoratif, veiné ou panaché.

Orchidée bijou
Grand vase terrarium avec un pied de Goodyera hispida, janvier 2010, photo Alain Delavie

Goodyera hispida est recherché pour son superbe feuillage vert émeraude, légèrement teinté de rose et parcouru de veines argentées qui forment un fin réseau. Feuillage iridescent qui lui a valu le surnom d’orchidée bijou givrée. Les feuilles effilées et pointues peuvent atteindre jusqu’à 7 cm de longueur pour environ 2,5 cm dans la partie la plus large. Elles sont disposées en rosette, cette dernière pouvant atteindre une quinzaine de centimètres de hauteur. À la fin du printemps, les fleurs sont portées par une grande hampe florale dressée. Elles sont petites et assez insignifiantes, de couleur verte avec l’extrémité blanche.

Cette espèce d’orchidée est originaire d’Asie (de l’Inde jusqu’à la Malaisie) où elle pousse dans les forêts humides jusqu’à une altitude de 1500 mètres. Elle apprécie un sol bien drainé qui ne sèche pas toutefois et un faible éclairement. Une beauté qui ne vous prendra pas beaucoup de place si vous arrivez à la trouver, car elle n’est pas fréquente dans le commerce. J’ai trouvé la mienne lors de l’exposition Édénia au printemps 2009. La prochaine édition de cette exposition vente de plantes tropicales est prévue pour les 27 et 28 mars 2010. Notez le dans vos agendas, car on y trouve des plantes incroyables (orchidées, cactées et autres plantes grasses notamment).

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. alain of paris

    Chez moi, elle est installée sous un éclairage artificiel, qui ne fait pas plus de 11 watts (lampe pour mini aquarium). C’est peu en fait, mais cela semble lui convenir. Cette lumière est aussi suffisante pour les Macodes petola, qui prospèrent bien, de même que mes saintpaulias. En intérieur, le terme “lumière faible” est souvent l’indication que la plante ne doit pas recevoir le soleil direct, car en fait très peu d’espèce supportent une faible luminosité dans une pièce…

  2. Plantine

    Elle est ma-gni-fique !
    C’est une plante que j’aurai, ça c’est sûr !
    Elle a l’air d’être très éclairée et pourtant tu dis qu’elle a n’a besoin que d’un faible éclairement.
    Tu peux m’éclairer (oh qu’elle est drôle !) sur ce point ?
    Bonne soirée Alain.

  3. Vérone

    Son feuillage est Sublime !!!
    C’est peu 25 espèce … tu trouve pas ?
    ;-)

Les commentaires sont fermés.