Depuis plusieurs années je cultive deux pieds de Ruellia graecizans, l’un à fleurs rouges, l’autre à fleurs blanches.
Cette plante d’intérieur ne cesse de fleurir, renouvelant sans cesse ses petites fleurs tubulaires. À un point tel que je suis parfois obligé d’enlever les nouveaux boutons pour que le pied fasse quelques nouvelles feuilles et pousses.
J’avoue que je ne me lasse pas de cette petite plante au feuillage brillant, même si je peste souvent quand je ramasse les fleurs fanées et les graines qui ne cessent de s’éparpiller sur le parquet ou la moquette… Un défaut bien sympathique !
Le plus amusant, c’est que les graines sautent partout dans la pièce. C’est comme ça que de nouveaux plants apparaissent dans les potées voisines, au pied de mon impatiens, de mes bégonias ou de mes misères. Dans son pays d’origine en Amérique du Sud, ce doit être une vraie mauvaise herbe. Elle est reconnue comme telle au nord du Queensland en Australie. Mais des comme ça, c’est tous les jours que j’en veux !