Primevère et mahonia
Une petite scène printanière photographiée dans le parc de Bagatelle (Paris 16e) encore bien endormi par le froid persistant. Une récompense pour le promeneur hardi qui doit résister pour ne pas être transi.
Une petite scène printanière photographiée dans le parc de Bagatelle (Paris 16e) encore bien endormi par le froid persistant. Une récompense pour le promeneur hardi qui doit résister pour ne pas être transi.
Quelques fleurs rustiques bravent les frimas de ce printemps décidément bien tardif et nous gratifient d'une belle floraison. C'est le cas de l'euphorbe des garrigues (Euphorbia characias) qui forment des bouquets imposants d'un joli vert chartreuse.
Le soleil est devenu si rare sur la capitale depuis plusieurs mois qu'il faut profiter du moindre rayon qui arrive à percer la couche nuageuse. Au petit matin vendredi dernier, l'éclaircie a mis en beauté cet hamamélis hérissé de petites fleurs jaune crème dans le jardin public de la place Denfert-Rochereau (Paris 14e).
L'hiver se prolonge et ne veut pas laisser la place au printemps, mais les plantes dans les parcs et jardins montrent de plus en plus de signe du départ de la végétation et profitent du moindre redoux pour pousser davantage. Comme ce lilas parisien aux boutons floraux qui commencent à éclore et s'épanouir alors que le thermomètre amorce une nouvelle chute.
À peine sorties de terre, ces plantes vivaces se mettent à fleurir offrant aux passants leurs grandes corolles jaune vif, véritables petits soleils dans la grisaille de la fin de l'hiver et du début du printemps.
Joli duo fleuri, mais l'association est plutôt incongrue en ce tout début de printemps. Que la primevère soit fleurie, c'est à peu près normal même si dans la campagne et les jardins, ces fleurs printanières sont encore en boutons et commencent à peine leur floraison. Mais le pied d'aster fleuri est complètement hors saison !