Un saule dans les eaux de la Seine en crue
Il doit se sentir bien seul et perdu ce jeune saule planté à la pointe de l'Île de la Cité et du square du Vert Galant (Paris 1er) complètement recouverte par les eaux de la Seine en crue.
Il doit se sentir bien seul et perdu ce jeune saule planté à la pointe de l'Île de la Cité et du square du Vert Galant (Paris 1er) complètement recouverte par les eaux de la Seine en crue.
Avec toutes les pluies et les neiges tombées ces dernières semaines, la Seine finit par sortir de son lit et commence à gagner les quais parisiens. Le fleuve a pris une couleur boueuse et empiète sur ses berges par endroit, comme ici au pied du quai de l'Horloge sur l'Île de la Cité (Paris 1er) où les arbres ont les racines et la base des troncs dans l'eau.
Rendez-vous dimanche prochain, le 10 février, de 10h à 13h et de 15h à 18h, dans le Jardin-école et au musée horticole à Montreuil-sous-Bois pour apprendre à tailler les pêchers.
Qu'importe la neige et le grésil, les chatons du saule commencent à s'épanouir déployant de plus en plus leurs petites houppettes soyeuses et argentées. Après les chatons des garryas et des noisetiers, le temps des saules commencent. L'hiver n'est pas fini, mais les signes de sa fin annoncée commencent à se faire de plus en plus nombreux.
Très tôt en hiver, les saules pleureurs arborent des teintes jaunes lumineuses presque fluorescentes sur certains rameaux pendants. Un seul arbre suffit pour apporter un peu d'éclat dans un paysage…
Les bouquets de fleurs pourtant si parfumées de ce beau néflier du Japon ne donneront pas de nèfles ou bibasses cette année, surtout si le froid se prolonge et s'accentue. En région parisienne, le néflier du Japon (Eriobotrya japonica) est davantage un arbre d'ornement qu'un arbre fruitier. Dommage, ses fruits sont pourtant délicieux.