Festival International des Jardins du 25 avril au 5 novembre 2023 avec pour thème le jardin résilient

Cette nouvelle édition du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire vous invite à découvrir des jardins n’ayant rien perdu de leurs qualités esthétiques et végétales et qui offrent des solutions à la fois scientifiques et concrètes de résilience et de résistance face aux défis climatiques et à la perte de biodiversité qu’il nous faut désormais affronter.

Dérèglement climatique, dégradation du monde vivant, telles sont les nouvelles données auxquelles les zones naguère tempérées du globe sont désormais confrontées. Fragilité, déséquilibre, incertitude sont aujourd’hui au coeur des préoccupations et impliquent pour chacun d’entre nous la nécessité de s’adapter à un climat qui change, en minimisant les effets délétères de températures élevées, en repensant nos comportements, en luttant contre les îlots de chaleur, en utilisant des solutions nouvelles ou traditionnelles, face à la raréfaction de l’ombre et de l’eau. Sobriété, autosuffisance grâce à la permaculture, aux forêts comestibles, aux corridors verts… tout est à mettre en œuvre pour renforcer la résilience de nos jardins, pour anticiper, agir, rebondir, réduire les vulnérabilités.

Les concepteurs invités dans le cadre de l’édition 2023 ont su proposer des projets tentant d’ouvrir des pistes permettant au jardin, condensé de vie et de biodiversité, de résister aux outrances de l’Anthropocène. Dans ce jardin résilient à inventer et à cultiver, les nombreuses contraintes actuelles ont été envisagées. Des solutions sont proposées par les paysagistes, qui ont su faire de leur parcelle un concentré d’imagination, de savoirs et de savoir-faire, pour y renforcer la présence des végétaux.

Les jardins du concours

Le corridor végétal
Ashley MARTINEZ, concepteur paysagiste, et Julie COTE, designer de jardin
(France)
L’homme produit de plus en plus de dioxyde de carbone. Le dérèglement climatique provoque inondations, incendies et canicules, qui rythment désormais nos saisons. Dans les villes, l’utilisation massive de béton et d’enrobé contribue à l’imperméabilisation des sols. Dans ce jardin d’anticipation, un couloir vert permet de maintenir des déplacements doux dans l’univers citadin. Les sols urbains se craquellent et laissent rejaillir la nature…

Une (presque) île vertueuse
Neo Chinampas
Louise QUINTANA, paysagiste DPLG, et Guillaume COLLAUDIN, chef jardinier-Compagnon du Devoir
(France)
La résilience est une action positive qui allie résistance et renaissance. Aussi ce jardin redessine-t-il un champ des possibles pour profiter de ce que la nature peut nous offrir. Il s’inspire de la sagesse du Chinampas, une île artificielle mexicaine qui flotte dès le XIVème sur le lac Texcoco. Maintenue par des piquets de bois plantés sous la surface de l’eau, elle est constituée d’un terreau fertile de roseaux, mêlés aux boues et végétaux aquatiques du lac. Si le jardin Neo Chinampas s’inscrit dans cette tradition agricole, il est aussi une réponse innovante aux trois grandes crises que nous traversons : climatique, écologique et alimentaire. Il flotte comme un espoir sur une eau rougie par la brique et l’oxyde de fer, symbole de tous nos excès, de la pollution et du sang…

Le jardin patchwork
Annelies DIJKMAN, plasticienne, conceptrice de jardins, jardinier, et Lau HEEMSKERK, jardinière, conceptrice de jardins, productrice de vivaces
(Pays-Bas)
L’origine de ce jardin nourricier repose sur la volonté d’une autonomie alimentaire. Au fil des siècles, le jardin a évolué dans ses formes et ses fonctions. Aujourd’hui, il subit la pression du changement climatique qui rend difficile la survie des plantes. Parallèlement, les menaces de guerre et d’agression rendent le monde actuel instable. La résilience est devenue nécessaire dans tous les domaines. Le jardin peut en être le meilleur exemple. Il entend ici revenir à l’essentiel, en créant un lieu agréable où profiter d’une variété de plantes et d’arbustes nourriciers et beaux. Il s’agit d’un arrangement “patchwork” de bulbes, d’annuelles et de vivaces qui fleurissent en différentes saisons, entourées d’arbustes et de plantes couvre-sol.

Le jardin de tuiles
风物营造 (Landtek Group) -Jingshi DIAO, Shilei LU, Shuwen SU, Jiawei LIANG et Kangtai FENG, architectes paysagistes
(Chine)
Dans la construction d’un jardin, le coût et l’entretien ne peuvent être ignorés. Inspirée par la sagesse du monde oriental ancien, l’utilisation d’un matériau traditionnel est ici repensée, celle des tuiles d’argile, un matériau de couverture imperméable qui a plus de trois mille ans d’histoire. Les Chinois utilisaient les tuiles d’argile sur le toit non seulement pour le drainage, mais aussi pour la collecte des eaux de pluie. En adaptant l’histoire à l’époque contemporaine, Le Jardin des Tuiles estompe la frontière entre un système d’irrigation fonctionnel et un jeu d’eau joyeux. Il propose de cultiver sur nos toits, en récupérant et dirigeant l’eau. On peut aussi recycler les idées !

Le jardin des chênes
Nicola HILLS, paysagiste-conceptrice, et Anthony HILLS, architecte
(Grande-Bretagne)
Le jardin s’inspire d’un poème de Robert MacFarlane et Jackie Morris, dans leur ouvrage primé Le petit livre des sortilèges, et répond à un sujet de recherche internationale concluant que les chênes (oaks en anglais) se sont adaptés rapidement au changement climatique dans l’Anthropocène, se révélant être l’incarnation de la résilience. L’accélération du réchauffement climatique dû aux activités humaines a fait du rythme d’évolution et d’adaptation des arbres, une préoccupation centrale des chercheurs et des forestiers. Le jardin montre à quel point le chêne est puissant et résistant…

Oasis fissurée
Kairi MEOS, architecte-paysagiste,
Svetlana LAVRENTYEVA, conceptrice de jardins, et Hilla KARPPINEN, paysagiste-conceptrice
(Finlande)
Le jardin est une réflexion sur la berge qui s’assèche, conséquence du changement climatique causé par l’homme. Les rives rougeâtres d’une rivière artificielle apparaissent, craquelées à l’extrême. Les fissures boueuses dessinent des paysages vides et lunaires. Peu d’espèces sont assez fortes pour s’adapter et survivre dans ces conditions instables. Beaucoup de plantes disparaissent au contraire et notre monde devient de plus en plus monochrome. Il semble presque impossible que la végétation pousse sur cette couche d’argile sèche. Parmi les graminées riveraines, une plante résiste pourtant avec obstination : la bardane…

Cendres fertiles
Robin EYMIEUX, urbaniste, Antoine DEBRAY, paysagiste concepteur, et Xuan Tuan NGUYEN, architecte/concepteur paysagiste
(France)
La vie des jeunes adultes a été marquée par une confrontation avec la dégradation de notre environnement naturel. Les derniers mois et années ont été d’autant plus marquants que cette dégradation est devenue fulgurante et radicale, lorsque le feu a détruit de nombreuses forêts. Sans détourner le regard, ni verser dans le sensationnalisme, se raconte ici la traversée d’un jardin blessé par le passage du feu, au sein duquel les dynamiques végétales reprennent…

Brèche
Sébastien LATXAGUE, architecte jardinier, Louise GRALL-VIGNERON, artiste illustratrice, Lorraine LEFORT, artiste pluridisciplinaire, et Elisabeth BOSCHER, architecte HMONP
(France)
La brèche, fruit des mouvements de la terre, rend visible la puissance des plantes, actrices de la résilience. Elle valorise l’évolution de végétaux spontanés et la coexistence de différentes espèces. S’inspirant de la mécanique de crue et de décrue de la Loire, le jardin propose trois milieux autour d’une brèche : la forêt alluviale, les grèves et les berges. “C’est près de l’eau que j’ai le mieux compris que la rêverie est un univers en émanation”, écrivait le philosophe Gaston Bachelard dans son essai sur l’imaginaire de la matière, L’eau et les rêves.

Jardin Kintsugi
Grégory SIMON, étudiant, Jérôme GOEDSEELS, enseignant HAUTE ÉCOLE LUCIA DE BROUCKÈRE
(Belgique)
L’art du kintsugi est une métaphore de la résilience. Cette technique japonaise ancestrale répare des porcelaines brisées en soulignant leurs fêlures avec de la poudre d’or. Au lieu d’être cachées, les failles embellies rendent l’objet consolidé paradoxalement plus précieux. Inspiré de cette philosophie, le Jardin Kintsugi a été imaginé comme une poésie…

Regarder, voir
Emmanuelle CAPITAIN, paysagiste, et Magali BERTRON, coloriste paysagiste
(France)
Changer de regard, être créatif et générer du lien sont autant de facteurs de résilience. Un jardin résilient est avant tout une création basée sur l’observation, la compréhension des dynamiques écologiques, le geste nécessaire et juste. L’homme est replacé au centre de ce jardin comme observateur. Il devient l’apprenant et non plus cet acteur pesant outrageusement sur son environnement…

Demain tout ira bien
Fabien CAUMONT, paysagiste concepteur, et ATELIER ARZINC -Françis Arsene, Thomas MARCEL, Arthur NAVECTH, Duncan SIDIBE, Camille VILLEMIN et Alexandre WELLERS-
(France)
Comme cette variété d’ailante décrite par Betty Smith dans son roman de 1943, Un arbre pousse à Brooklyn, ce jardin offre un exemple de résilience. Ce processus, qui fait suite à un choc, ne consiste pas simplement à résister à l’attaque : c’est un “chemin” qu’il est nécessaire d’emprunter pour accepter le traumatisme, l’intégrer et continuer à avancer.

Le chant du sel
Félix DE ROSEN, architecte-paysagiste et auteur, Éric FUTERFAS, architecte, et Bruno DEROZIER, pépiniériste
(États-Unis, France)
La hausse du niveau de la mer menace les communautés et écosystèmes du monde entier, avec des estimations prudentes prédisant une élévation d’au moins 60 centimètres d’ici 2100. La réponse la plus fréquente à ce problème a été de garder nos villes, nos champs et nos communautés hors d’atteinte. Et si nous apprenions au contraire à coexister avec l’eau salée, au lieu de l’éviter ? Le Chant du Sel est un jardin entièrement composé de plantes adaptées aux hauts niveaux de salinité – également appelées plantes halophiles…

De derrière les fagots
Manuel JOUAULT et Tom SENECAL, paysagistes DPLG, Leane DELICOURT, architecte, et Pierre BRONGNIART, designer plasticien et charpentier en formation-Compagnons du Devoir
(France)
Tout droit sortie de derrière les fagots, c’est une espèce étonnante, dite “clé de voûte”, qui nous accompagne dans ce jardin. Gestionnaire forestier, hydraulicien, terrassier, mais aussi ingénieur bâtisseur, le castor, aussi appelé bièvre, est à bien des égards une espèce remarquable. Il est source d’inspiration et d’émerveillement pour repenser l’aménagement résilient de nos paysages…

La forêt sacrée
Devrai – A sacred forest
Noopur SEJPAL, architecte-paysagiste, Zubin PAREKH et Khushi JALAN, architectes
(Inde)
Il existe en Inde de très nombreuses forêts sacrées, protégées par certaines communautés rurales depuis plusieurs générations. Chaque état les désigne par un nom différent : Devrai, Devban, Kavu, Devbani, Gumpa, Sarna… Ces parcelles de forêt vierge couvrent de quelques arbres à plusieurs hectares et concentrent une riche biodiversité de plantes, fruits, branches fleuries et cours d’eau. Considérés comme les demeures de divinités, ces espaces sont glorifiés par les croyances religieuses et accueillent des rituels traditionnels ancestraux. Ils représentent également un moyen de subsistance pour les populations locales. Attentives aux capacités de renouvellement de la terre, celles-ci ne prélèvent que le surplus qu’elle peut donner, ce qui constitue véritablement une pratique résiliente…

Jardin Kintsugi
Pansons (Pensons ?) nos blessures
Sarah BREGEON, Pierre-Henri BLANDINEAU RICHARD, Armand PINOT, Loïse GUIBERTEAU et Ewen LE THOMAS, étudiants L’INSTITUT AGRO RENNES-ANGERS
(France)
À l’heure où les dérèglements climatiques sont de plus en plus préoccupants, de nombreux déséquilibres interviennent dans toutes les régions du globe. Les sobriétés – qu’elles soient énergétique, économique, alimentaire ou encore technologique – sont défendues lors de débats d’importance majeures. Plus que jamais se pose la question de la capacité du monde vivant (animal et végétal) à se relever et à s’épanouir après une catastrophe naturelle (séisme, inondation, tempête, etc.) ou anthropique (artificialisation des sols, pollution de masse, accident nucléaire, etc.). Dans ce monde de plus en plus fragile, où l’homme doit apprendre de ses erreurs, l’art du kintsugi prend tout son sens…

La balance de Némésis
Pamela NICHELE, paysagiste-forestier, Federico ZOMERO et Alice COIN, architectes-paysagistes
(Italie)
Dans la mythologie grecque, Némésis est la déesse de la juste colère, celle qui rétablit l’équilibre. Son jardin fait s’opposer deux types de catastrophes : inondations et incendies ; deux éléments : l’eau et le feu ; deux couleurs : le noir et le blanc. Il nous raconte l’histoire de deux protagonistes ayant réussi à s’adapter à ces contextes extrêmes, deux arbres illustrant la résilience…

L’alliance des courants
Adrien DEFOSSE, paysagiste concepteur, et COMMUNE DE LOIRE-AUTHION -Emeline DUPLANT, Raphaëlle GUITTEAU-NORMAND, Olivier BOURGET, Amélie JEUNIER
(France)
La résilience passe ici par l’appropriation de dynamiques naturelles oubliées et remet au goût du jour des techniques ancestrales, en les adaptant au monde actuel et en optimisant le moindre espace en circuit fermé. Le jardin expérimente ainsi l’association de la permaculture et de l’électroculture, deux techniques capables de faire renaitre de leurs cendres les terres endolories, et de trouver une autosuffisance alimentaire…

L’arbre de vie
Laurence AUREJAC, architecte DPLG, paysagiste-conceptrice et enseignante, Rachel ROUZAUD, architecte DE, et Jean-Cosme ROUZAUD, étudiant ingénieur
(France)
Suite à l’épisode traumatique des feux dans la forêt des Landes lors de l’été 2022, ce jardin scénarise, sur sa première partie, la forêt ravagée, souffrante, impactée dans sa biodiversité. Derrière ce sombre rideau, la forêt renaît progressivement de ses cendres…

Les cartes vertes

Cinq personnalités brillantes de l’univers du paysage, du design et même de la philosophie ont reçu cette année carte verte pour nous donner leur vision de la résilience et du jardin du futur.

Bas Smets (Belgique) – La forêt du futur
Près du Goualoup
Ce grand spécialiste du végétal et de l’évapotranspiration qu’est Bas Smets propose un jardin laboratoire, une réflexion sur la forêt du futur, les espèces qui la constitueront face au réchauffement climatique et les dispositions du terrain qui favoriseront sa préservation.

Cynthia Fleury et Antoine Fenoglio (France) – Le jardin du Verstohlen
Dans les jardins du Festival
C’est à une philosophe spécialiste du care qu’a été confiée une carte verte pour l’édition 2023 du Festival. Auteur de nombreux ouvrages et notamment tout récemment d’une charte du Verstohlen, “Ce qui ne peut être volé”, évoquant les 10 points fondamentaux permettant d’atteindre une certaine paix, grâce à des éléments “furtifs” et fondamentaux à la fois. Elle a conçu ce jardin humaniste avec Antoine Fenoglio designer et co-auteur de la charte du Verstohlen.

James Basson (Monaco) – Le paysage microcosmique
Dans la cour de la Ferme
Dans un contexte de réchauffement climatique, le jardin de James Basson propose une alternative à la fois esthétique, botanique et persistante aux pelouses si présentes dans nos jardins.

Evor et “Nantes est un jardin” (France) – Hortus Spei – Jardin de l’espoir
Dans les jardins du Festival
Hortus Spei déploie une expérimentation éprouvée depuis plusieurs années par l’artiste nantais Evor dans le jardin suspendu Jungle intérieure, îlot de fraîcheur et de douceur situé en milieu hostile, folie végétale urbaine posée sur du béton goudronné, constituée de milliers de plantes toutes en pots et regroupant tout autant de variétés. Dans le même esprit, Hortus Spei opte pour une approche généreuse et foisonnante redonnant une place centrale au végétal et particulièrement aux feuillages dans toute leur richesse graphique. Tels de petits bijoux sertissant un trésor botanique, ce jardin joue la carte d’une palette à la fois indigène et exotique, sans restriction sectaire, en assumant pleinement un goût pour la diversité comme atout majeur et dynamique de la survie des jardins. Plantes ringardisées ou à la mode, mal aimées, récemment arrivées, prolifiques, drageonnantes, volubiles, “envahissantes”, toutes trouvent leur place dans cette immersion verdoyante.

Franck Serra (France) – Terre de feu
Dans les jardins du Festival
“La résilience de la nature face à l’adversité des actions humaines nous amène à imaginer un monde complètement différent. Terre de feu renaît de ses cendres sur lesquelles nous imaginons des habitats nouveaux, une végétation responsable, résiliente et adaptée au monde nouveau. Terre de feu est un paysage de grandeur, de couleurs, d’odeurs, de biodiversité, riche d’émotions mais aussi d’une grande fragilité. C’est le croisement des perspectives, la résilience des paysages et leur capacité à nous donner de l’espoir.” Franck Serra

Les chiffres clés du Domaine

12 000 m2 de surface totale (bâtiments)
32 hectares de Parcs
Plus de 900 jardins crées depuis 1992
30 nouveaux jardins chaque année
6 restaurants, dont un atelier de création culinaire, gérés directement par le Domaine et répartis entre le Château, la Cour de la Ferme et le Festival International des Jardins
1 hôtel “Le Bois des Chambres” et 1 restaurant gastronomique “Le Grand Chaume”

Une fréquentation du Festival International des Jardins et du Château toujours à la hausse
Plus de 530 000 visites en 2022 (200 000 en 2007)
Plus de 20 000 enfants accueillis pour des activités pédagogiques en 2022

1 propriétaire : la Région Centre-Val de Loire 363 jours d’ouverture annuelle
75% d’autofinancement

Depuis 2018, le Domaine de Chaumont-sur-Loire bénéficie de 3 étoiles dans le Guide vert Michelin des Châteaux de la Loire.

Informations pratiques

Laboratoire à ciel ouvert, ouvert 363 jours par an, le Domaine de Chaumont-sur-Loire est un lieu vivant en chaque saison et en perpétuelle métamorphose. L’année est ponctuée par trois événements majeurs : la Saison d’art et le Festival International des Jardins marquent le printemps et l’été, tandis que rendez-vous est donné à la photographie pour l’hiver, avec les expositions de Chaumont- Photo-sur-Loire. À ces événements s’ajoutent en 2023, les Conversations sous l’arbre, rencontres mensuelles autour du paysage, de l’art et de la nature, réunissant philosophes, scientifiques et artistes. Entre ces temps forts, fleurissent de multiples occasions de partager à la fois la beauté du site et des moments de création exceptionnels.

Domaine de Chaumont-sur-Loire, 41150 Chaumont-sur-Loire
Tél. : 02 54 20 99 22.
Courriel : contact@domaine-chaumont.fr
www.domaine-chaumont.fr

Le Domaine de Chaumont-sur-Loire ouvre tous les jours de l’année, dès 10h, y compris les jours fériés (sauf le 1er janvier et le 25 décembre). Une journée entière de visite reste nécessaire pour effectuer la visite complète du Domaine. Nous vous conseillons d’arriver tôt le matin pour profiter au mieux du site. Il est néanmoins possible d’effectuer la visite en moins de temps.

Jusqu’au 30 avril et à partir du 1er novembre 2023 : plein tarif 14 euros; tarif réduit (accordé aux jeunes de 12 à 18 ans, étudiants sur présentation de leur carte, demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif de moins de 6 mois et à 1 accompagnateur de personne en situation de handicap) 8 euros; enfants de 6 à 11 ans, 4 euros.
Du 1er mai au 31 octobre 2023 : plein tarif 20 euros; tarif réduit (accordé aux jeunes de 12 à 18 ans, étudiants sur présentation de leur carte, demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif de moins de 6 mois et à 1 accompagnateur de personne en situation de handicap) 12 euros; enfants de 6 à 11 ans, 6 euros.
Entrée gratuite : enfants de moins de 6 ans, personnes en situation de handicap (tarif réduit pour un accompagnateur), étudiants en architecture et en histoire de l’art, titulaires de la carte de presse et des cartes ICOM et ICOMOS et titulaires de la carte Culture (Ministère de la Culture).

Chaumont-sur-Loire est situé entre Blois et Tours, à 185 km de Paris.

Accès en voiture :

  • Routes départementales D 952 (rive droite) et D 751.
  • Autoroute A10, direction Bordeaux : sortie n°17 Blois – 30 mn / direction Paris : sortie n°18 Amboise – 30 mn.
  • Autoroute A85 : sortie n°12 Saint Aignan – 30 mn.

Accès en train :

  • De la gare de Paris-Austerlitz – arrivée gare d’Onzain / Chaumont-sur-Loire, durée : environ 1 h 40.
  • De la station de Saint-Pierre-des-Corps – arrivée gare d’Onzain / Chaumont-sur-Loire, durée : 20 mn.

Chaque week-end d’avril à octobre, y compris les jours fériés, hors 1er mai, et chaque jour en juillet et août, un service de navettes (aller et retour) dessert le Domaine au départ des gares de Blois-Chambord et Onzain / Chaumont-sur-Loire.