Depuis quelques années, je cultive de plus en plus de coléus sur mon balcon parisien non seulement parce que j’aime les couleurs incroyables des feuillages, mais aussi parce que ce sont des plantes qui poussent très bien, jamais malades, sans souffrir des périodes de canicules de plus en plus fréquentes. Et ils se plaisent dans mon petit jardin suspendu.
Il ne faut pas les installer trop tôt au printemps car ils n’apprécient pas les périodes de grandes fraicheurs et ils gèlent. Plantés en mai ou en juin, ils poussent ensuite rapidement, avec des arrosages réguliers, mais sans excès. Même par très fortes chaleurs, ils n’ont pas besoin d’arrosages trop fréquents. A la plantation, j’ajoute du lombricompost et un mélange de sang desséché et de corne torréfiée dans le terreau. Et plus d’engrais ensuite, je laisse mes coléus pousser tout seul.
Il y a tellement de coloris que l’on trouve toujours (enfin presque…) le plant qu’il faut pour accompagner les fleurs ou les autres plantes à feuillage décoratif installées dans les potées ou jardinières. Mais si certains producteurs en proposent avec leur nom de variété, dans les jardineries, c’est plutôt au petit bonheur la chance, d’autant plus que le feuillage d’un jeune plant peut changer de couleurs quand le coléus grandit.
On trouve des variétés à port compact, assez basses, mais aussi des géantes comme les Big ou les Kong. Ma première photo est un Big qui est au moins trois fois plus grand que tous les autres coléus que je cultive.
La variété ci-dessus, dont je ne connais pas le nom, forme un joli coussin très dense et assez bas.
J’aime beaucoup les variétés acajou à orange. Avec les rayons du soleil, les couleurs sont mises en valeur et prennent des teintes superbes.
Nul besoin de fleurs, la décoration des potées et des jardinières est assurée pendant toute la belle saison par les feuillages. Pour ma part, je coupe les épis floraux qui se forment car je préfère que des nouvelles feuilles apparaissent. En général la floraison est bleue ou violette.
Avec le coleus Kong ‘Mosaïc’ que je n’ai pas photographié encore, ces deux variétés aux tons fauve, cuivrés à orangés ont ma préférence. Elles commencent à prendre de belles teintes, la chaleur les faisant davantage pousser.
Si vous avez des pièces très claires, en faisant des boutures dans l’eau avant la fin de l’été, vous pouvez conserver votre beau coléus en le cultivant comme une plante d’intérieur. Mais il faudra beaucoup de lumière pour qu’il garde ses coloris aussi intenses que pendant la belle saison.
