En été sur mon balcon parisien, Paris 19ème (75)

Les chaleurs estivales ayant commencé très tôt cette année, avec des pics de température jamais atteints, j’ai fait un inventaire sur mon balcon pour déplacer certaines plantes, en remplacer d’autres et nettoyer ou tailler quand la vigueur de certaines les a rendu trop envahissantes. Une bonne matinée de travail !

La plupart des plantes sur mon balcon parisien ont beaucoup poussé. Et pour certaines, se sont étalées sur leurs voisines. J’ai donc du redresser, attacher, palisser et parfois tailler les belles envahissantes. Mon beau bégonia à fleurs blanches avait tendance à partir à l’horizontale, je l’ai donc maintenu plus droit pour dégager les plantes voisines. Les misères ont fini par toucher le sol au pied de leur potée, j’ai raccourci les rameaux pour pouvoir continuer à balayer sans abimer les plantes. J’ai taillé aussi les sphaeralcéas devenus très hauts et dégarnis à la base. Cette taille en cours d’été les force à se ramifier et très vite, ils refleuriront avec plus de générosité. J’ai aussi palissé une nouvelle fois les nouvelles pousses de ma Suzanne-aux-yeux-noirs toujours aussi vigoureuse.

Quelques nettoyages s’imposaient. Notamment la coupe des fleurs fanées, sur les misères, pour les valérianes des jardins fanées maintenant, pour les pétunias grillés par le soleil, pour les bidens défleuris après une explosion de fleurs, pour les bégonias qui ne perdent pas leurs fleurs fanées et font des graines. Et j’ai continué à couper les boutons floraux qui se forment sans cesse sur mes beaux coléus.
Un des pieds a souffert d’un atterrissage de pigeon ramier et j’ai du supprimer la belle tige cassée à la base et flétrie. J’ai mis des tuteurs protecteurs dans toutes les potées visitées encore par ces oiseaux casse-pieds. Ma jardinière de ciboulette à fleurs blanches et de brachycôme a servi de “lit”, il était temps que j’intervienne pour éviter un écrasement plus important de ces pauvres plantes. Mais mon voisin est parti en vacances, son balcon est désert et un couple de pigeons ramiers a décidé de s’installer dans la gouttière au-dessus pour faire un nouveau nid. Il y a des brindilles de bois partout, y compris sur le trottoir en dessous. A priori, ils ne devraient pas venir pondre dans mes jardinières !

Mon bel hosta panaché (Hosta ‘Siberian Tiger’) a souffert des très fortes chaleurs. Les bords des feuilles ont séché, certaines feuilles sont complètement mortes. Mais un nouveau pied bien panaché s’est formé. Le lierre qui l’accompagne a fait de nombreuses feuilles très panachées de crème, mais certaines se sont aussi partiellement desséchées. J’ai déplacé la potée pour un emplacement plus ombragé, mais bien clair quand même, ou je gardais une belle potée de coléus qui est venue prendre la place de la potée d’hosta. Mes coléus ont bien résisté aux fortes températures, mais il faut les arroser régulièrement. Leur croissance est alors rapide et les beaux feuillages s’épanouissent avec toutes leurs couleurs. J’adore !

J’ai eu des problèmes d’évacuation de l’eau d’arrosage avec deux de mes potées. Les trous d’écoulement se sont bouchés et je ne m’en suis aperçu que lorsque les plantes ont manifesté des signes inquiétants, les feuilles retombant comme si les végétaux avaient manqué d’eau. En soulevant les feuillages et en touchant le terreau en surface, j’ai constaté qu’il était détrempé. Grosse opération pour déplacer les grandes potées très lourdes, les placer sur un tabouret pour percer des trous avec une perceuse électrique à la base des pots. Et attendre que l’eau s’écoule. Pas propre l’eau… Cela m’a valu une belle séance de nettoyage du balcon ensuite. Et j’ai du remplacer les quelques plantes (heureusement peu nombreuses) dont les racines asphyxiées ont pourri.

Dans une autre grande potée, un coléus ne poussait pas, alors que tous ceux installés en même temps que lui au printemps dans d’autres potées ou jardinières avaient déjà formé de belles touffes. Ce pied est resté tout petit. Et s’est en l’arrachant que j’ai compris qu’il manquait d’eau, car les racines des autres plantes de la potée avaient énormément poussé et la terre en surface se desséchait trop vite. La saison estivale étant déjà bien avancé, j’ai remplacé le coléus malingre par une potée beaucoup plus poussée, tout en ajoutant des grains rétenteurs d’eau et du lombricompost dans le substrat lors de la plantation. Et j’ai coupé les racines trop envahissantes pour permettre à ce nouveau coléus de s’enraciner et de prendre sa place parmi les autres plantes.

Et pour terminer cette séance de jardinage, balayage sur le balcon, aspirateur dans l’appartement et descente des sacs poubelles remplis par les déchets de taille ou les plantes arrachées. Le balcon est paré pour le mois d’août !