Le Pissenlit a perdu la tête  et autres nouvelles inédites du monde végétal, Juliette Régnier Paoli, thebookedition.com, juillet 2021

Le Pissenlit a perdu la tête  et autres nouvelles inédites du monde végétal
Juliette Régnier Paoli, thebookedition.com, juillet 2021

Juliette R. Paoli nous emmène, tel un guide de néo-tourisme végétal, à la découverte des fleurs sauvages dans les recoins d’une ville imaginaire qui ressemble à la sienne, Louveciennes, dans les Yvelines. Au travers de courtes nouvelles, l’auteur dresse des portraits de spécimens oubliés, anime la vie d’une flore autrefois commune et lui redonne un visage présent pour nous inviter à mieux partager son intimité.

Autant d’histoires romancées, drôles et poétiques, autour d’une population végétale qui évolue sous nos yeux, pousse à notre porte mais qui demeure parfaitement méconnue.
Journaliste professionnelle, Juliette R. Paoli se pique au jeu de l’information, de l’article de presse et du rubriquage, comme pour mieux mêler fiction et réalité botanique. Elle illustre également les nouvelles de ses aquarelles.

« Nous devrions avoir un rapport de proximité, avec les plantes sauvages, encore plus dans un milieu urbain où l’on a perdu ce contact à la nature. C’est une manière de refaire corps avec son environnement et de mieux le respecter. Qu’elles nous plaisent ou non, les plantes ont une vie qui leur est propre. En les animant et en illustrant, j’espère leur donner un visage et livrer une part de leur intimité… », explique Juliette R. Paoli.

Philippe Jauzein, agronome et botaniste français, spécialiste de la flore d’Ile-de-France, préface le livre. « Pour beaucoup, la référence culturelle du monde végétal ne concerne que les plantes ornementales, médicinales ou alimentaires… les « sauvages de ma rue » n’étant que mauvaises herbes ! Or la notion de biodiversité n’a de sens qu’en se recentrant sur la flore indigène. Cet ana botanique nous dépeint avec humour et poésie la diversité de ces oubliées : diversité de leurs milieux de vie, diversité de leurs origines en laissant une place à quelques échappées de jardins ou à une étrangère invasive, diversité de leurs couleurs, diversité de leurs noms vernaculaires, aussi expressifs que contradictoires mais tellement plus démonstratifs que les noms latins »,écrit-il.