L’Union Nationale des Entreprises du Paysage publie le 33e volet de ses règles professionnelles du paysage sur la végétalisation des toitures, avec une attention particulière portée à la prise en compte des aspects écologiques et de biodiversité. Sur les toitures, les végétaux sont soumis à des contraintes particulières, c’est pourquoi l’Unep a rédigé une recommandation professionnelle qui met le savoir-faire propre aux entreprises du paysage au centre de ce type d’aménagement.
Un point sur les démarches administratives et la typologie des toitures existantes
Après avoir détaillé les divers éléments d’une toiture végétalisée (qui comprend support, revêtement d’étanchéité, support de culture et végétaux), la recommandation professionnelle rappelle les fonctions principales de l’ouvrage ainsi que les compétences requises pour l’intégrer dans des aménagements qui favorisent le développement – voire la réapparition – de la biodiversité urbaine.
Les différents types de toitures végétalisées sont notamment abordés, en précisant les avantages et les limites des typologies actuelles, pour les recentrer sur le cœur et la spécificité de ces aménagements : les végétaux. Ainsi, la sélection de la palette végétale joue un rôle primordial dans l’accueil et l’entretien de la biodiversité au sein de cette réalisation.
Une infrastructure verte au service de la biodiversité
Cette recommandation prend le soin de valoriser le savoir-vert et le savoir-faire des professionnels du paysage sur les services écosystémiques rendus par ces aménagements, devant être intégrés tout au long des étapes clés du projet – à savoir la conception, la réalisation et l’entretien des toitures végétalisées.
La mise en œuvre des différentes couches de bâti et de végétal de la toiture, les questions d’accessibilité, de sécurité et d’évacuation des eaux sont également détaillées, sans oublier la question de l’arrosage et des plantes proscrites pour ce type de travaux. La recommandation met un point d’honneur à insister sur les étapes de l’entretien, souvent délaissées mais non moins importantes.
L’ouvrage a été rédigé en partenariat de l’Unep avec l’AITF (Association des Ingénieurs Territoriaux de France), la FFP (Fédération Française du Paysage) et Hortis (Association des directeurs d’espaces nature en ville). Ont également participé le Synaa (syndicat national de l’arrosage automatique), l’Afaïa (syndicat professionnel des acteurs de la filière des supports de culture et intrants agricoles), l’enseignement paysager, et l’Agence Régionale de la Biodiversité en Île-de-France.
Pour télécharger ou commander les règles professionnelles, rendez-vous sur www.lesentreprisesdupaysage.fr
Ici en Bourgogne j’ai vu une année un joli toit végétalisé mais 2 ans après presque plus rien dessus.
C’est sans doute à cause d’un manque d’eau et une épaisseur de substrat pas assez importante. Dommage !
Pas de doute qu’il faut respecter certaines règles pour que les toits végétalisés perdurent.