Dans le cadre de son cycle de conférences sur l’intelligence des plantes, la Bibliothèque publique d’information (Bpi) vous propose un nouveau rendez-vous le lundi 9 mars 2020.
La mémoire est l’une des conditions de l’intelligence humaine. En est-il de même pour les plantes ? Que sait-on de la mémoire végétale, et s’agit-il bien de mémoire ? A moins qu’il ne s’agisse des traces physiologiques d’événements passés et des réponses qui leur ont été données ? Dans quelle mesure les plantes mémorisent-elles et disposent-elles d’un passé incarné ? Tel est l’un des domaines les plus subtils et les plus controversés relatifs à l’intelligence végétale.
Avec Iglika Christova, artiste plasticienne et Claire Damesin, écophysiologiste végétale au laboratoire Écologie, Systématique et Évolution (Université Paris-Sud – CNRS – AgroParisTech)
Informations pratiques
Lundi 9 mars de 19h à 21h.
Entrée libre
Centre Pompidou, Petite Salle -1, entrée rue du Renard, 75004 Paris.
Retransmission en direct sur le site internet de la Bpi.
Prochaine rencontre
Lundi 20 avril de 19h à 21h.
Les plantes sont-elles sensibles ? Avec Catherine Lenne, chercheuse au laboratoire Piaf (INRA-UCA) à l’université Clermont-Auvergne et Marc Williams Debono, chercheur.
Les plantes ont des mécanismes d’adaptation maintenant bien connus et qui vont contre le dogme dépassé de l’intangibilité du génome. Maintenant qualifier ça de “mémoire”, alors que ce sont des phénomènes bien éloignés de ce qui se passe dans le cerveau humain, c’est de l’anthropomorphisme de bas étage et indigne de scientifiques. Rendre accessible la science oui, la déformer pour en faire un spectacle, non.