Entreprises du paysage : une règle professionnelle sur l’aménagement et l’entretien de clôtures et d’ouvrants

Règle professionnelle sur l’aménagement et l’entretien de clôtures et d’ouvrants, Les Entreprises du Paysage

Entreprises du paysage : une règle professionnelle sur l’aménagement et l’entretien de clôtures et d’ouvrants

Règle professionnelle sur l’aménagement et l’entretien de clôtures et d’ouvrants, Les Entreprises du Paysage

L’Union Nationale des Entreprises du Paysage publie sa 32e règle professionnelle, sur la thématique des clôtures paysagères. Amenés à installer des ouvrants et des clôtures pour délimiter ou clore un espace défini, les paysagistes se doivent de respecter des contraintes et une législation stricte en s’appuyant sur une grande diversité d’alternatives.

Un point sur les démarches administratives et les clôtures existantes

Après avoir détaillé les divers composants d’une clôture (qui comprend les poteaux et les différents types de remplissage), la règle professionnelle rappelle les fonctions principales de la clôture qui sont la délimitation d’espaces, la protection et l’esthétisme. Les démarches administratives préalables y sont également détaillées, car indispensables avant tout travail de réalisation. Avant d’arrêter son choix de clôture, le paysagiste devra soumettre une demande préalable pour vérifier la faisabilité du projet selon les règles d’urbanisme en vigueur – voire d’autres demandes d’autorisation selon la nature du projet (déclaration préalable, permis de feu ou demande de renseignements par exemple).

La règle aborde ensuite la nécessaire étude du milieu pour une bonne intégration de la clôture dans son environnement, notamment au regard du type de sol et du contexte venteux qui jouent un rôle clé. Le choix du matériau de la clôture répond aux besoins et au contexte de l’installation, chacun ayant ses caractéristiques propres : là où l’acier sera choisi pour sa résistance mécanique et sa pérennité, le bois plus esthétique et écologique demandera souvent une mise en œuvre plus complexe par exemple.

Une rigueur nécessaire du terrassement à la pose finale

L’objectif de cette 32e règle est aussi d’éclairer les professionnels du paysage sur les étapes spécifiques d’implantation – du terrassement jusqu’à la pose des poteaux et du remplissage. Les différents types de pose sont détaillés, ainsi que les spécificités de plusieurs configurations : les types de fondation selon les poteaux, le cas des clôtures en pente ou encore les raccords. Aidés par les nombreux schémas figurant dans le document, les professionnels pourront appréhender les particularités des différents types de clôtures, qu’il s’agisse de clôtures souples métalliques, de panneaux, de lisses, ou même de brandes de bruyères. Les ouvrants ne sont pas en reste, tant les portails pivotants et coulissants que les barrières. Enfin, la phase post-chantier – incluant des travaux de finition et de contrôle – peut se poursuivre par un contrat de maintenance et des contrôles par des organismes agréés dans des cas bien définis (aires de jeu, motorisations des systèmes, etc.).

L’ouvrage a été élaboré avec les partenaires de l’Unep pour les règles professionnelles (l’AITF, la FFP et Hortis), associés exceptionnellement à l’Afiqlo (Association Française des Industriels engagés pour des Clôtures de Qualité). Le comité de rédaction a également collaboré avec des professionnels paysagistes, enseignants et fournisseurs engagés sur ce sujet.

Pour télécharger ou commander les règles professionnelles, rendez-vous sur www.lesentreprisesdupaysage.fr

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. Alain Delavie

    Bonjour Catherine, malheureusement sans texte de loi, les industriels ne feront rien… Il faudrait la mobilisation des associations de défense des animaux, suffisamment forte pour faire bouger nos députés et sénateurs. En attendant, chacun doit agir chez soi, en pensant à laisser un espace pour ces animaux.

  2. Catherine Delhom

    err: hermétique bien sûr…

  3. Catherine Delhom

    Bonjour Alain, les clôtures de plus en plus herétiques, comme les portails roulants qui laissent peu de place au sol sont un vrai problème pour certains animaux, notamment les hérissons qui sont actuellement en grand danger particulièrement en France. Piégés dans un jardin, ou dans l’icapacité de se refugier dans un milieu favorable, ils se perdent dans les rues.
    Les Anglais recommandent un passage à hérissons de jardin en jardin. De plus leur règlementation sur la faune sauvage est moins contraignante qu’en France. Il semblerait que leurs effectifs soient moins catastrophiques qu’en France.
    Que faire ?

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