Des semis spontanés dans la mousse

Jeunes plantules, semis dans la mousse sur un muret en début d'hiver dans Paris, Paris 16e (75)

Des semis spontanés dans la mousse

Jeunes plantules, semis dans la mousse sur un muret en début d'hiver dans Paris, Paris 16e (75)
Avec le temps relativement doux et humide de ces dernières semaines, la mousse qui pousse sur certains murets parisiens est devenue le lit de semence idéal pour des graines de plantes, certes citadines, mais quand même sauvages. Et ces semis spontanés sont plutôt bien réussis, à en rendre envieux les jardiniers qui ratent leurs semis !

Jeunes plantules, semis dans la mousse sur un muret en début d'hiver dans Paris, Paris 16e (75)

Jeunes plantules, semis dans la mousse sur un muret en début d'hiver dans Paris, Paris 16e (75)
Je ne sais pas quelle plante s’est ressemée, mais toutes ces plantules semblent appartenir à la même espèce. Et il y en a beaucoup des bébés plantes !!!

Jeunes plantules, semis dans la mousse sur un muret en début d'hiver dans Paris, Paris 16e (75)

Par endroit, le semis est bien trop dense, toutes les plantules ne pourront pas pousser correctement.

Jeunes plantules, semis dans la mousse sur un muret en début d'hiver dans Paris, Paris 16e (75)

Et de toutes les façons, ces jeunes pousses ne pourront vivre que si le temps continue à être suffisamment humide, car l’épaisseur de la mousse est réduite et ne permet pas de garder longtemps une réserve d’eau suffisante pour autant de végétaux en devenir.

Jeunes plantules, semis dans la mousse sur un muret en début d'hiver dans Paris, Paris 16e (75)

Le semis sur mousse, cela me donne envie de tenter l’expérience avec des graines très fines comme celles des bégonias ou des sinningias miniatures par exemple. Dans les coins les plus humides de mes terrariums, la mousse pousse toute seule et peut même proliférer si je ne la contrôle pas… Je vais essayer de me procurer quelques semences pour reproduire ce que la nature a si bien fait.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 7 commentaires

  1. jpp

    Bonjour Alain. Je vois donc les erreurs que j’ai commises: saupoudrer de terre les graines et ne pas fermer totalement le clapet de mes mini serres de manière à avoir une concentration maximum d’humidité (pour la température ça va car j’ai un tapis chauffant).

  2. Alain Delavie

    Non Nanou, la photo a beaucoup agrandi ce qui n’est qu’une crotte d’oiseau ou de petite bête, car la mousse ne dépasse pas 1 cm de hauteur, les plantules même pas 1/2 cm pour les plus grandes. Tout ce petit monde est sur un muret en bord de route. Mais sur les trottoirs parisiens, c’est pire !

  3. Alain Delavie

    Bonjour JPP, les graines de bégonias ne doivent pas être recouvertes de terreau, il faut juste les poser sur le substrat maintenu humide sans excès. Et il faut une température régulière assez élevée, plutôt 20 °C voire plus. Couvrir la terrine avec une plaque de verre ou semez dans une mini serre pour garder une atmosphère humide et chaude constante, sans grande variation.
    Pour le bégonia Dragon Wing voici les recommandations de Ducrettet à destination des horticulteurs :
    Température de germination: 22° à 24°C. Maintenir la température la plus constante possible.
    Maintenir un niveau élevé d’humidité relative (95% et plus).
    C’est très chaud et humide !
    Bonne culture.

  4. anne

    en total désaccord avec JPP : OUI les français sont sales , les parisiens comme les autres et ils sont incapables de ramasser les crottes de LEUR chien ???

    Outrée d’attendre des employés de la mairie qu’ils nettoient VOS saletés !!

    manque d”éducation bien sûr , allez donc au japon , aucune saletés dans la rue, et ce n’est pas dû à la peur du gendarme, les enfants l’apprennent à l’école , tout petits et

    dans les familles .

    Dans ma petite rue tranquille de banlieue parisienne , la commune a installé de grandes jardinières , plantées , pour délimiter des places de parking . Pas loin , 2

    établissements scolaires amènent des jeunes qui viennent s’installer sur le bord des jardinières pour y trouver du calme et manger des sandwichs et pizzas en boîte …..que
    certains laissent sur place .

    un jeune de 12 ans a répondu à mon observation ” Ah bon ? il n’y a pas des employés qui passent pour nettoyer ??? ”

    au bout de 3 ans de critiques et propositions à la mairie , elle a fini par mettre des corbeilles ds la rue , cela va un peu mieux. mais les corbeilles sont pour certains trop loin ( 20 pas ) pour les atteindre

    les mentalités évoluent lentement …….nous autres français , quand serons nous aussi propres que les européens du Nord ou les japonais ?

  5. jpp

    1/ Je suis preneur de toute méthode pour semer les begonias (ne pas recouvrir de terre, en mettre un peu ?) : 6 plantules pour 30 graines de dragon wing ,même pour des graines du commerce au pouvoir germinatif assez faible, c’est peu !
    2/ Là où il est nécessaire de désherber c’est vrai que les hivers doux posent problème . Pour reconnaître les plantules je signale la base de données Hyppa de l’INRA Dijon : https://www2.dijon.inra.fr/hyppa/hyppa-f/hyppa_f.htm
    3/ Crottes de chiens : Madame Hidalgo renvoie la responsabilité aux habitants : “la ville est propre mais elle est salie” (en privé j’ai entendu un élu dire : “les parisiens sont sales”.
    Mais il est clair que les élus n’assument pas leurs responsabilités. Par exemple : les pieds d’arbre ne sont pas nettoyés par le service de la propreté et ne le sont par celui de l’arbre qu’une fois para an , vielle situation qui date du temps où les pieds d’arbre étaient munis de lourdes grilles. On se heurte donc au fameux : c’est pas mon boulot” . Décider de qui relève un nettoyage quotidien de ces pieds d’arbre ou trouver du personnel pour le faire , c’est bien évidemment du ressort des élus…qui préfèrent fermer les yeux devant ce problème au combien complexe !!! Quant aux crottes de chien(en pied d’arbre où elles s’accumulent ou ailleurs) elles ne sont tout bonnement pas nettoyées : “c’est pas mon boulot”.

  6. mamiefanfan

    ici ce sont les nigelles de damas qui poussent partout ! et déjà quelques petits bulbes printaniers sortent aussi !

  7. nanou

    dommage qu’il y ait une crotte de chien en plein milieu de la photo !

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