Begonia Tamaya, plante d'intérieur, Paris 19e (75)

Quand le bégonia Tamaya est apparue sur le marché à la fin du siècle dernier (et oui, déjà !), je me suis empressé d’en acheter un pied pour tenter sa culture et obtenir ce beau parasol aux superbes grappes de fleurs pendantes. Et puis je m’en suis lassé et j’ai abandonné la culture de cette variété souvent capricieuse. En passant hier chez Tang Frères (Paris 13e), j’ai craqué pour ce petit pied qui est venu rejoindre ma petite jungle parisienne.

Begonia Tamaya, plante d'intérieur, Paris 19e (75)

À l’origine, le bégonia Tamaya était une variété de bégonia particulière (le mystère a été gardé sur l’hybride ou les hybrides utilisés) greffée sur un porte-greffe dont la variété a elle aussi été maintenue secrète. Mais avec certains bégonias hybrides bambusiformes, donc formant des tiges assez droites en forme de canne, il est possible de les conduire pour obtenir cette forme en parasol avec des tailles régulières. Et quand je regarde la plante que j’ai achetée, je ne suis pas sûr qu’il y ait eu une greffe…

Begonia Tamaya, plante d'intérieur, Paris 19e (75)
Le pot est tout petit, mais pour l’instant je laisse ce bégonia dans son petit contenant car les bégonias sont plus faciles à cultiver dans des pots étroits. Quand il y a trop de substrat, celui-ci met davantage de temps à s’assécher et les racines risquent de pourrir.

Le magasin historique de Tang Frères, situé dans l’avenue d’Ivry (Paris 13e) est doté d’une petite jardinerie à l’extérieur. C’est là que j’ai trouvé mon bégonia. Même si la qualité des plantes n’est pas toujours au rendez-vous, les prix sont souvent très intéressants et on y trouve quelques plantes originales. Je n’en ai pas pris, mais il y avait des Radermachera avec des racines apparentes (comme les Ficus Ginseng) et des Adenium obesum. Dans quelques semaines, ce sera le Nouvel an chinois, l’assortiment de plantes devrait être plus conséquent…