Graphique réalisé sur la base des 690 communes ayant renseignées leurs pratiques après le 1er janvier 2017. ARB IdF, mars 2019

À l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, l’Agence régionale pour la biodiversité en Île-de-France (ARB îdF) met à jour son indicateur “Objectif zéro pesticide”, état des lieux de l’usage des pesticides par les collectivités franciliennes.

L’indicateur “Objectif Zéro pesticide en Île-de-France” recense depuis 2011 l’état des pratiques des communes franciliennes en matière d’usage ou de non-usage de pesticides sur les espaces extérieurs dont elles ont la responsabilité. Il valorise celles qui se sont affranchies de ces pratiques très impactantes pour la santé humaine et l’environnement. Depuis le lancement de l’indicateur, 88 % des communes franciliennes (1118 sur 1268) ont au moins renseigné une fois leurs pratiques (entre 2011 et 2019).

Au-delà des obligations légales

Sur les 690 communes ayant renseigné l’indicateur, 67 % déclarent ne plus utiliser aucun pesticide dans la gestion de leurs espaces extérieurs alors qu’elles n’étaient que 22 % avant 1er janvier 2017. Les collectivités franciliennes vont donc bien au-delà des nouvelles obligations légales issues de la loi Labbé.

Niveau d’usage des pesticides des communes franciliennes, IGN, ARB IdF, 2019 Carte montrant les niveaux d’usage des pesticides des communes franciliennes.
Ne sont pas concernés par cette enquête : les produits de biocontrôle non classés “dangereux pour l’environnement” et les traitements obligatoires imposés par un arrêté préfectoral.

L’évolution des chiffres depuis la dernière publication de l’indicateur en mars 2016 semble témoigner d’une mobilisation des communes franciliennes pour tendre vers le “zéro pesticide” sur l’ensemble de leurs espaces publics donc bien au-delà du cadre réglementaire.

Outre le nécessaire respect de la réglementation, l’arrêt total de l’usage des pesticides par les communes permet également aux collectivités d’agir sur la protection de la santé des agents et des habitants mais aussi sur l’environnement : la biodiversité, les sols, la qualité de l’air et de l’eau.