Les ails d’ornement assurent la transition entre les plantes bulbeuses à floraison printanière et les estivales. Fleuris souvent en même temps que les roses, leurs grosses boules de fleurs durent longtemps. Mais pas leur feuillage, hélas.
La floraison commence à peine que déjà les feuilles commencent à jaunir et à se dessécher. Et plus le printemps s’avance, plus le feuillage prend un aspect piteux et négligé. Le spectacle est vraiment moche quand les ails sont plantés seuls en masse, en bordure ou en massif. Au ras du sol, c’est l’horreur, dans les airs, c’est magique !
En fin d’été ou en automne, il est préférable d’installer les bulbes d’ails d’ornement dans des massifs de plantes vivaces qui assureront le décor en fin de printemps et en été, cachant le plus possible les feuilles qui jaunissent trop vite.
Il ne faut surtout pas couper les feuilles qui commencent à jaunir tant qu’elles ne sont pas complètement jaunies et desséchées. Il faut attendre, même si c’est moche !
En effet, on a tout intérêt à les mêler à d’autres plantes. Et aussi à les planter par petits groupes, plutôt qu’en alignement qui les font ressembler à des rangées de soldats. Je n’aurais jamais été attiré par cette plante, mais voilà, il y en avait qq-uns dans le jardin, héritage des plantations des anciens propriétaires de la maison. Et où qu’ils soient (à côté des hémérocalles citrina; coincés dans le “boule de neige”; devant une auge remplie d’eau), l’effet est charmant, surtout qu’avec le temps, et suivant l’âge des bulbes, les têtes n’ont ni le même diamètre, ni la même hauteur.
PS: on dit “aulx”, cher Alain! ;-)