Les années à la météo difficile se succèdent, mais cette misère de plus en plus proposée comme plante d’intérieur, se révèle être une excellente plante pour la culture en potée ou jardinière à l’extérieur, à exposition ombragée ou mi ombragée où elle se pare de ses plus belles couleurs, indifférente aux fortes chaleurs.
Je cultive Tradescantia ‘Nanouk’ sur mon balcon depuis trois ans maintenant. Installée au printemps, la plante pousse lentement mais forme en quelques mois une belle plante touffue et bien ramifiée, avec des feuilles vertes striées et rayées de rose sur le dessus. Le rose est plus vif quand la plante reçoit quelques heures de soleil, ce qui est le cas sur mon balcon pour la potée de la photo ci-dessus. Le soleil levant arrive à 8h sur le balcon et le quitte vers midi.
Le revers des feuilles est d’un rose vif foncé très soutenu et lumineux, particulièrement quand le soleil traverse les feuilles. Cela donne une plante haute en couleurs.
La potée ci-dessus a été refaite au début du printemps avec des plants obtenus par division d’un pied que j’ai conservé tout l’hiver sur la balcon sans protection. Le bouturage est aussi très facile avec cette plante. Et les boutures conservent la belle panachure rose.
Les feuilles sont assez épaisses, avec des tiges fortes (mais cassantes). La panachure domine sur le vert.
Cette misère fleurit pendant toute la belle saison. Les fleurs à trois pétales sont petites, mais regroupées en bouquet aux extrémités des tiges. Chaque fleur ne dure qu’une journée.
Ma potée apporte une touche de couleur dans la masse du vert des autres plantes. Et cette couleur persiste tout au long de la belle saison.
Sans avoir besoin de pincer les pousses, la plante prend un port ramifié et forme un tapis ou une boule quand on la laisse retomber tout autour de la potée.
Dans une grande jardinière, j’ai installé les autres rejets que j’ai obtenu au printemps. Ces pieds reçoivent peu de soleil, le rose des feuilles est plus doux, c’est plutôt un crème rose.
Mais la plante est toute aussi vigoureuse et décorative. Quelle que soit l’exposition, elle se contente d’arrosages peu fréquents. Au maximum deux fois par semaine par très fortes chaleurs. L’eau ne doit pas stagner, sinon les racines pourrissent facilement.
Cette misère gagnerait à être davantage utilisée pour la décoration végétale des rebords de fenêtre, des balcons et des terrasses car elle est robuste, vigoureuse, jamais malade, pas attaquée par des ravageurs et elle est très décorative. Dans les régions à hiver froid, il faut faire des boutures en août pour hiverner la plante à l’intérieur, comme n’importe quelle misère (mais dans une pièce très claire).
Magnifique !vous l’avez trouvé je crois à l’école du Breuil ?