Chaque année je cultive quelques pieds de misères dans les potées et jardinières sur mon balcon parisien. Et à chaque fois, ces plantes habituellement cultivées comme plantes d’intérieur me donnent entière satisfaction, d’autant plus que ce sont des plantes sans soucis et peu exigeantes.
Tradescantia ‘Nanouk’ est très colorée, mais elle pousse lentement et garde un port assez compact, ce qui est appréciable quand l’espace manque. Son feuillage teinté de pourpre au revers, de rose pâle, de crème et de vert argenté attire le regard et vaut bien toutes les floraisons. Sur mon balcon, cette misère reçoit le soleil toute la matinée jusque vers midi. Elle n’a pas besoin d’arrosages trop fréquents, au contraire, elle craint un excès d’humidité.
Je vous ai déjà parlé de Tradescantia albiflora ‘Albo-vittata’ qui a résisté au froid hivernal sur mon balcon, sans protection particulière. Et le pied a maintenant retrouvé son beau feuillage si lumineux. La croissance de cette misère est rapide, il faut lui donner suffisamment d’espace pour qu’elle forme une belle cascade.
Tinantia pringlei et ‘Variegata’, sa forme panachée, sont des plantes vivaces rustiques très proches des misères du genre Tradescantia. Elles ont une croissance très rapide et vigoureuse, il est préférable de les installer dans une grosse potée. Leur feuillage est très décoratif, mais elles ont aussi l’avantage de fleurir en permanence avec d’adorables petites fleurs violettes. Attention, ces misères se ressèment partout et quand elles trouvent un terrain qui leur est favorable, elles deviennent envahissantes. J’en retrouve partout dans mes jardinières et je dois en arracher sinon elles prennent vite le dessus sur des plantes qui poussent moins vite.
En effet, certaines peuvent vite et beaucoup pousser en étouffant les plantes voisines.
Utiles aussi. au jardin pour couvrir des coins ingrats. Même côté invasif.