Pourpier à grandes fleurs (Portulaca grandiflora) sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)

Non ce n’est pas le titre d’une nouvelle fable. Mais juste la constatation que certaines fleurs ne sont pas faites pour le travailleur de jour absent toute la journée 5 jours sur 7… Comme le pourpier qui n’ouvre ses fleurs que lorsque le soleil l’inonde de ses rayons et les referme dès que l’astre solaire ne darde plus sur lui.

Je sais depuis longtemps que le pourpier est une fleur solaire, qui n’épanouit ses fleurs simples que lorsqu’il est en plein soleil, comme le gazania. Mais avec la chaleur estivale de plus en plus fréquente dans la capitale, les dernières fortes températures et l’ambiance plutôt sèche, je me suis laissé captiver par une grosse potée de pourpier à grandes fleurs simples avec des coloris comme je les aime, du rouge, du rose et jaune, du jaune et du orange. Comme mes cactus cornichons (Chamaelobivia) fleurissent généreusement, il n’y a pas de raison que ce pourpier ne se plaise pas.

Mais, j’ai oublié le temps du week-end que pendant la semaine, je pars travailler quand le soleil commence à baigner mon balcon de lumière. Et je ne profite donc pas le matin de la floraison de ma potée de pourpier qui s’épanouit peu après mon départ. Le soir quand je rentre, le soleil a quitté mon balcon depuis plusieurs heures et le pourpier a refermé toutes ses fleurs… Et moi, je ne vois que des feuilles !

J’aurais mieux fait de mettre des belles de nuit, au moins je pourrais en profiter le soir, tous les soirs, sans compter le parfum… Mais bon, je garde mon pourpier, j’en profiterai le week-end, si le soleil est toujours au rendez-vous.