Place Basse, Paris La DéfenseRestaurer et valoriser la végétalisation au cœur d’un quartier en partie construit sur dalle : telle est l’ambition de Paris La Défense afin de permettre à la nature de reprendre ses droits et d’améliorer ainsi le cadre de vie offert aux usagers du territoire.

Aujourd’hui, les surfaces végétalisées représentent 11 hectares, soit près de 35% de l’espace piétonnier de La Défense.

La nature au cœur de l’ensemble des projets du territoire

7 parcs

  • 4 à La Défense (Gilles Clément, Diderot, Henri Régnault, Majunga)
  • 3 à Nanterre (Berges de Seine, Chemin de l’Île et Hoche)

37 hectares d’espaces végétalisés

  • 11 à La Défense
  • 26 à Nanterre

8365 m2 d’espaces à dominante végétale créés par Paris La Défense en 2018

  • 3 500 m² aux Terrasses Boieldieu,
  • 3 400 m² aux Terrasses de Nanterre,
  • 715 m² de plantations au sein des Jardins de l’Arche,
  • 600 m² le long du Pont Hébert, près des Groues,
  • 150 m² au niveau du boulevard circulaire nord.

Végétalisation des tours de Paris La Défense

L’aménageur guide les professionnels porteurs d’ambitieux projets immobiliers avec des orientations techniques et écologiques liées à la végétalisation des bâtiments. Ainsi, au sommet de la tour D2, livrée en 2015, a été conçu le « jardin des nuages », une terrasse en plein air offrant 450 m² de végétation d’altitude aux utilisateurs. La tour Carpe Diem accueille, de son côté, un jardin suspendu de 1000 m² conçu comme une grande serre à ciel ouvert. Parmi les projets en cours de construction, la Tour Trinity, près du CNIT, disposera d’une façade végétalisée via des terrasses ouvertes qui prolongeront les espaces de travail.

Des œuvres d’art végétalisées

  • La cheminée végétalisée d’Édouard François : Au sein de cette œuvre alliant le cuivre, le bois et des centaines de plantes, Édouard François propose, autour d’une cheminée d’aération, un nouvel habillage urbain. Engagé dans une architecture responsable, il mêle le minéral des villes au végétal des champs, efface la frontière entre paysage et architecture.
  • Les murs végétaux de Patrick Blanc :Deux murs végétaux agrémentent les Quatre Temps. Mosaïques de plantes, d’herbes et de fleurs composant une immense tapisserie naturelle à la verticale, leurs couleurs évoluent au gré des saisons.

Pratiquer une gestion adaptée à chaque espace vert

Paris La Défense favorise, sur l’ensemble de son territoire, le principe de la gestion différenciée. Plutôt que de systématiser les soins d’entretien intensifs, l’établissement privilégie un panel de traitements en fonction des usages qui seront faits des espaces végétalisés. Ainsi, les massifs de fleurs entretenus côtoient des lieux laissés à l’état le plus naturel possible, où la nature reprend ses droits… L’idée centrale étant de pratiquer le bon entretien au bon endroit et que l’ensemble soit esthétique.

La gestion différenciée revêt enfin un intérêt économique et écologique. Elle permet, en effet, d’optimiser les moyens mis en œuvre pour chaque espace végétalisé et ainsi d’économiser les ressources. « La prochaine étape est l’obtention du Label ÉcoJardin, qui récompense et atteste de la qualité écologique de la gestion des espaces végétalisés. » précise Armelle Poumailloux.

Paris La Défense déploie déjà une gestion écologique des espaces verts, tels que le désherbage manuel, le paillage pour conserver l’humidité, la diminution de l’arrosage artificiel au profit d’une récupération des eaux pluviales…

Cultiver en ville

Nouveaux lieux créateurs de liens entre salariés, riverains et associations, les jardins partagés poussent à Paris La Défense. Depuis 2016, trois jardins ont été créés à Paris La Défense : le jardin des Reflets, 1 400 m² nichés au milieu des tours à proximité de quatre immeubles d’habitation, le jardin de la Place Carpeaux, à deux pas de la Grande Arche et, le dernier en date, le jardin situé au sein des Terrasses Boieldieu. Ces jardins partagés proposent à chacun un retour aux sources associé à des moments de partage et de détente.

« Nous avons remarqué qu’au sein des jardins partagés se mêlent différents publics : nous créons des lieux de rencontres entre riverains et salariés, mais aussi des lieux d’insertion où l’on réapprend, par la terre, à vivre en communauté », explique Élodie Gueyton, Co-responsable Pôle technique, Direction des Services Urbains Paris La Défense.

Les jardins partagés présentent un autre avantage : la revalorisation de l’espace public grâce au végétal. Ainsi, le Jardin des Reflets a été conçu comme un écrin de verdure au milieu des tours. Il constitue un espace odorant, fleuri et garni de plantes comestibles. Il abrite des bancs ainsi que des tables de pique-nique. À côté, plus protégé, se trouve le jardin partagé collaboratif où poussent désormais tomates, aubergines, salades… : les bacs sont collectifs et chacun vient aider quand il peut. « Se promener dans le jardin des Reflets relève de l’expérience sensorielle. On oublie les milieux urbains, on entre comme dans une bulle préservée du rythme de vie inhérent à un quartier d’affaires. » ajoute Élodie Gueyton.

Un nouveau jardin potager collaboratif ouvrira ses portes en fin d’année 2019 au pied de la Tour Franklin. Dans une démarche participative, au cours d’un cycle d’ateliers et de visites, Paris La Défense a amené les futurs jardiniers à réfléchir à la conception de ce 4e jardin. Accompagnés par l’atelier Fois Paysage et Botanica, les futurs adhérents ont imaginé et conçu cet espace. Autour d’une maquette, ils ont pu exprimer leurs envies (choix des végétaux, du mobilier) et réfléchir au fonctionnement du jardin (accès, usages…). Les travaux sont prévus cet été pour une livraison à la rentrée prochaine. Habitants et salariés qui souhaitent rejoindre le réseau sont les bienvenus. L’inscription est gratuite, chacun peut venir jardiner à son rythme et selon ses disponibilités.
Pour toute inscription : jardins-partages@parisladefense.com

Préserver les habitats naturels et les espèces

Paris La Défense, en tant qu’établissement public d’aménagement local, participe au déploiement des trames vertes et bleues sur l’ensemble de son territoire : ces espaces naturels ou semi-naturels prennent la forme de pistes cyclables végétalisées, de liaisons piétonnes, de rues plantées, de parcs et jardins. Ces aménagements favorisent la baisse des températures lors des épisodes de canicule (les végétaux rejettent de la vapeur d’eau dans l’air) et diminuent la quantité d’eau pluviale rejetée dans les égouts, notamment à travers le déploiement de noues (terrasses de Nanterre) permettant leur infiltration dans le sol et leur absorption par les végétaux.

Informer sur la nature et la végétalisation

Le retour de la nature se construit à plusieurs, notamment avec les utilisateurs – riverains, étudiants, salariés – de Paris La Défense. L’établissement public mène une politique soutenue d’animations et d’évènements autour de l’écologie.

La faune insolite à Paris La Défense

Aux côtés des corneilles, moineaux ou mésanges évoluent des espèces tout à fait insolites. Le faucon pèlerin notamment vient ainsi nicher sur le haut des tours, qu’il perçoit comme similaires aux paysages habituellement fréquentés par les Falconidés (falaises, abrupts rocheux). Quatre nichoirs ont été installés sur les tours EDF et Engie, et près de la Grande Arche, pour permettre le maintien de ces rapaces dans la vallée de la Seine. Au sein du projet du Parc, des nichoirs seront installés pour l’accueil des passereaux, déjà présents sur le territoire. Parmi les autres espèces inattendues, notons la présence de la Pipistrelle commune, la plus petite chauve-souris d’Europe… mais aussi de la mante religieuse cannibale. Près de la Seine, côté Nanterre, on peut également apercevoir de Grands Cormorans…