Je suis parti trois jours en séminaire pour mon travail et au retour, mauvaise surprise, les pigeons ramiers que je voyais tourner autour de mon balcon depuis plusieurs jours, se sont tranquillement installés dans une de mes grandes jardinières pour y installer leur nid. Quand je suis revenu, j’ai constaté les dégâts mais je n’ai pas eu le temps d’intervenir. Et le lendemain, il y avait un oeuf…
J’ai beaucoup de bestioles sur mon balcon, des abeilles sauvages et domestiques, des bourdons, des syrphes, des guêpes, des mouches, des papillons, des sauterelles vertes, de nombreuses araignées de différentes dimensions, des punaises vertes et diaboliques, des otiorhynques, des cloportes, des fourmis et quelques oiseaux, notamment des merles au printemps, des mésanges en automne et en hiver. Les pigeons ramiers ont déjà fait des dégâts les années précédentes, d’où l’emploi d’une multitude de tuteurs en bambous pour les empêcher de se poser sur les plantes qu’ils écrasent.
Je n’avais pas mis de piques dans cette jardinière, ces satanés pigeons s’en sont rendu compte et ont trouvé là l’emplacement idéal pour y établir un nid. Très sommaire d’ailleurs, beaucoup de plantes écrasées avec des fins rameaux de bois par dessus. Pas très confortable !
Mais les plantes, en l’occurence des Chlorophytum saundersiae ‘Starlight’, complètement écrabouillées. Il s’en est fallu de peu que les lis se retrouvent à l’horizontale comme la persicaire ‘Painter’s Palette’. Quant aux belles de nuit qui ont poussé au-delà de la balustrade, elles ont servi de perchoirs, donc les tiges sont plutôt bien avachies. Mais pas cassées heureusement.
Samedi je suis allé acheter plusieurs lots de tuteurs en bambou de différentes dimensions et ce matin, j’ai enlevé le nid, ôté toutes les feuilles et tiges de plantes cassées, tenté de redresser mes pauvres chlorophytums et plantés des piques pour rendre la jardinière inaccessible. Et j’ai vérifié dans les autres jardinières si les plantes étaient bien protégées par des tuteurs.
Ce n’est plus un balcon planté, c’est un champ de piques !