Vendue en potée fleurie au coeur de l'hiver, cette plante grimpante peu rustique offre une généreuse floraison en grappes blanches. Un faux air de salsepareille pour le feuillage, une ressemblance avec la glycine pour la floraison.
Avec la douceur de l'automne et de l'hiver, les choux d'ornement ont poussé et pris de belles proportions dans les massifs en ville. Les grosses pommes se repèrent de loin, teintées de blanc ou de violet.
Après un automne doux, un début d'hiver tout aussi tempéré et un Noël sans grand froid ni neige, les végétaux de la capitale et de la proche banlieue tardent à se mettre en repos. J'ai été surpris de voir les acacias de la rue de Longchamps à Neuilly-sur-Seine (92) encore couvert de feuilles bien vertes, en compagnie des sapins de Noël qui nous rappelle la saison.
En traversant hier le Jardin des Plantes de Paris (Paris 5e) généreusement fleuri et ensoleillé, mon regard s'est attardé sur ce petit arbuste d'une beauté incroyable : Campylotropis macrocarpa. Certes le nom n'est pas des plus faciles et n'a pas du aider à sa renommée. Et pourtant, que de grâce, de légèreté, quelle floraison abondante, toute en douceur et délicatesse...
Pas vraiment fréquent dans les jardins, cet arbuste à floraison estivale et automnale forme des larges cascades couvertes de petites fleurs de pois pourpre violet.
Après la floraison printanière, l'arbre de Judée ou gainier (Cercis siliquastrum) se couvre de grandes gousses teintées de rouge carmin brillant, qui se remarquent de loin à travers le feuillage vert franc.
