Jardinier choisissant des potées fleuries de primevères dans une jardinerie, photo © Jackfrog / Fotolia
Dans un marché qu’il convient maintenant d’appeler mature, la reprise des ventes en jardineries n’a pas été au rendez-vous en 2014. Les valeurs d’encaissement toutes taxes comprises, peu représentatives de la réalité des affaires, amènent à étudier les ventes hors taxes.
Ainsi, le chiffre d’affaires hors TVA des jardineries sur l’ensemble de l’année 2014 par rapport à 2013 est en baisse de 0,1%. Dans le détail, les ventes Marché du jardin
baissent de 0,5%. Les végétaux, cœur de métier des jardineries, représentent 53% des ventes du marché du jardin, le reste étant des produits manufacturés liés au jardin. L’Animalerie est à -0,7%. Seul le segment “Maison” (décoration intérieure, produits de Noël, alimentation, etc.) est en croissance de 3,5%, notamment grâce à un très bon mois de novembre 2014.
Du côté des causes, la météo, bien que 2014 ait été l’année la plus chaude depuis 100 ans, est restée éloignée des normales saisonnières, avec un hiver très doux
et un printemps en demi-teinte.
La croissance économique n’a pas non plus été au rendez-vous entraînant une baisse de la consommation des ménages (-0,2% en 2014 selon l’INSEE) suite à la hausse du chômage et des impôts.
Mais l’élément déterminant dans l’absence totale de reprise semble être la hausse des prix liée à la TVA encaissée, passée notamment de 7 à 10% pour les végétaux
et de 7 à 20% pour la vente d’animaux de compagnie.