Douce-amère (Solanum dulcamara) poussant dans une haie, Cap 18, Paris 18e (75)

Cette liane indigène souvent considérée comme une mauvaise herbe envahissante pousse dans les endroits les plus improbables. Je l’ai photographiée sortant d’une haie épaisse de cotoneasters ou de pyracanthas qu’elle avait réussi à percer pour se hisser vers la lumière et fleurir.

Douce-amère (Solanum dulcamara) poussant dans une haie, Cap 18, Paris 18e (75)

Il ne faut pas se contenter de couper les rameaux qui dépassent. Il faut aller extirper la souche de la plante si vraiment on ne veut pas la laisser pousser.

Douce-amère (Solanum dulcamara), Cap 18, Paris 18e (75)

Les tiges de la morelle douce-amère peuvent atteindre jusqu’à 3,50 mètres de longueur. Elles s’accrochent à n’importe quel support à proximité, ses rameaux volubiles lui permettant de s’agripper aux arbres et arbustes de son entourage. La floraison s’étend sur une longue période, ce qui permet d’avoir sur un même plant des fleurs violettes aux étamines jaunes et, selon leur degré de maturité, des jeunes fruits allant du vert à l’orange et au rouge.