Cette année, la Roseraie du Val-de-Marne nous propose de réfléchir sur le jardin qui nourrit le corps et l’esprit. Pour que le jardin nous nourrisse, c’est à nous de le nourrir afin qu’il nous donne le meilleur de lui-même.

Roseraie du Val-de-Marne, photo Cg94-C Potez-Delpuech

Roseraie du Val-de-Marne, photo Cg94-C Potez-Delpuech

Avec le retour des roses, laissez vous enivrer par cet espace envoûtant qu’est la Roseraie du Val-de-Marne… Goût, odorat, toucher, vos sens seront comblés en ce lieu idyllique, loin de l’agitation de la ville :

  • Ouverture du 6 mai au 18 septembre 2011,
  • “Rendez-vous aux jardins” pour nourrir vos sens les 4 et 5 juin 2011 de 10 h à 19 h,
  • Parcours musical avec les gammes annuelles des 6 concerts « Parfums de Musiques », 6 concerts sur les deux premiers week-ends de juin.

Rendez-vous gourmand à la Roseraie du Val-de-Marne les 4 et 5 juin 2011

Durant ce week-end parfumé autour du thème « le jardin nourricier », des activités mettront tous vos sens en éveil et enrichiront vos connaissances jardinières de 10 heures à 19 heures. Ce week-end festif autour de la rose et du jardin nourricier vous fera découvrir comment la rose se nourrit, mais aussi comment l’homme nourrit la rose et comment la rose nourrit l’homme…

La connaissance du jardin et de ses collections

  • Promenade gourmande, avec la visite guidée de la Roseraie.

Des ateliers techniques et de démonstrations du savoir-faire horticole

  • Nouvelle génération, multiplication du rosier : bouturage, greffage, semis,
  • Le criterium des roses nouvelles (concours SNHF),
  • Le sol et la plante, soin aux rosiers, traitements alternatifs, sol, fertilisation,
  • Coupe de rajeunissement, taille et ligature du rosier, du bon usage du sécateur,
  • Gestion botanique et horticole, avec l’association Les amis de la Roseraie du Val-de-Marne.

Des animations familiales et culturelles

  • Flower-bar, boissons florales avec Alice Caron-Lambert
  • Nourriture du corps et de l’esprit grâce au nom des roses, jeu parcours,
  • L’herbier gourmand, semis, jeu de reconnaissance par le toucher et l’odorat,
  • “Parfums de Musiques”, trois concerts avec l’ADIAM 94,
  • Mémoire locale, avec l’association Les amis du Vieux l’Haÿ.
  • Le Festival de l’Oh vu par les collégiens. Dans le parc, exposition «Parle moi du Gange, je te raconterai la Bièvre ». La réouverture de la Bièvre nous interroge sur notre histoire locale tandis que l’étude du Gange, invité d’honneur du festival de l’Oh !, nous offre une lecture des enjeux et problématiques environnementales à l’échelle internationale.

Exceptionnellement, pour l’opération nationale « Rendez-vous au jardin », entrée et animations gratuites.

Parfums de Musiques

Les deux premiers week-end de juin, six concerts « Parfums de Musiques » vous invitent à un itinéraire libre au cœur des musiques traditionnelles du monde d’aujourd’hui.

Samedi 4 juin à 17h, les frères Dodo twoubadou et Dédé Saint-Prix, Lyanaj Haïti
Voilà maintenant 50 ans que les Frères Dodo sillonnent inlassablement les routes chaotiques de l’île, se produisant aussi bien dans les fêtes champêtres que dans les restaurants de Port-au-Prince en perpétuant la tradition des troubadours haïtiens. Mené par son charismatique fondateur Lucien Jean, alias Dodo, et son fils Clotaire, alias Charmé lé Dèmwazèl, le groupe longtemps resté dans l’ombre est à l’origine de bien des mélodies qui font désormais partie de la mémoire populaire du pays. En les aidant à enregistrer puis en les invitant aujourd’hui à se produire avec ce spectacle Lyanaj Haïti, le musicien martiniquais Dédé Saint-Prix a voulu rendre hommage à ce répertoire qui a bercé son enfance et marqué d’une forte influence ses voisins de la Caraïbe. Un hommage qui résonne d’autant plus fort alors que le pays se relève douloureusement des drames qui le frappent.

Dimanche 5 juin à 15h, Güllü Muradova, Azerbaïdjan
À tout juste 21 ans, Güllü Muradova chante déjà avec toute la précision et la maturité d’une grande artiste. Elle représente une nouvelle génération d’interprètes désireuse de perpétuer la tradition du Mugam, un art qui incarne à lui seul l’âme azérie en restant au plus près de ses racines. Présents sous des formes diverses du Maghreb à l’Asie Centrale, les Mugams sont en Azerbaïdjan des modèles d’organisation mélodique, harmonique et parfois rythmique, qui donnent lieu à des variations improvisées dans lesquelles le chant est généralement accompagné par la vièle Kamantcha et le luth Târ. S’appuyant sur des vers de poètes anciens, s’exprimant tour à tour avec force ou douceur, emphase ou retenue, la voix de Güllü Muradova traduit des nuances d’une telle subtilité et profondeur qu’il n’est pas nécessaire de comprendre l’azéri pour en être touché.

Dimanche 5 juin à 17h, Tengir Too, Kirghizistan
L’ensemble Tengir Too, (Les Monts Célestes), propose une double approche de la tradition musicale kirghize qui trouve sa source dans une culture essentiellement nomade. On y découvre tout d’abord des pièces brèves inspirées par la nature et conçues à l’origine pour le jeu en solo sur des instruments aussi divers que guimbardes, ocarinas, flûtes, vièles ou luths à cordes frottées. A côté de ce riche patrimoine de musique instrumentale, s’est également constitué un vaste répertoire de chants à caractère philosophique ou épique qui peuvent donner lieu à des nouvelles formes de jeu collectif, en étant également interprétées par des femmes bardes ou en faisant intervenir la polyphonie. Au delà de la technique surprenante des interprètes, écouter Tengir Too c’est également plonger dans l’histoire d’un peuple, parcourir les montagnes, les lacs et les prairies verdoyantes aux côtés des nomades kirghizes.

Samedi 11 juin à 17h, Dick et Hnatr, Nouvelle Calédonie
Dick et Hnatr Buama ont débuté leur carrière au sein du groupe de kaneka « Gurejele ». Tout à la fois plébiscité par la population de l’Ile et les instances coutumières pour sa façon unique de retranscrire les valeurs des anciens avec les instruments, les mots, et les sensibilités d’aujourd’hui, ce groupe « par lequel tout a commencé » va devenir l’un des plus populaires du Pacifique. Ainsi révélé à la fin des années 80, le kaneka est plus qu’un style musical. Véritable mouvement culturel, emblème de l’identité calédonienne, il allie les rythmes premiers du peuple originel kanak, le pilou et le tchap, aux instruments modernes. Guitare et bambou accompagnent des chants traditionnels aux textes engagés reflétant à la fois les traditions et les défis que se lancent aujourd’hui la société kanak. Depuis 2001, c’est en duo accompagné d’un nouveau groupe que le couple poursuit sa route bien au delà de son succès dans le Pacifique.

Dimanche 12 juin à 15h, Sur Sudha, Népal
Sur Sudha signifie «la mélodie éternelle » en sanskrit, celle en l’occurrence que jouent ces trois musiciens décrits comme les ambassadeurs de la musique népalaise. Joueurs de flûte bansuri, tabla et sitar, les trois instruments les plus populaires du Népal, ils proposent un récital où se mêlent musique classique du nord de l’Inde, musique populaire des contreforts de l’Himalaya, ainsi que leurs propres compositions. Spécialiste des râgas hindoustanis (musique savante du nord de l’Inde, du Népal et du Bangladesh), le trio s’attache tout particulièrement dans ce répertoire à modeler son interprétation toujours envoutante en fonction des différentes périodes de la journée et des conditions de jeu du moment.

Dimanche 12 juin à 17h, Divana Rajasthan (Inde)
L’ensemble Divana, rassemble deux castes de musiciens et poètes tsiganes du Rajasthan, les Manghaniyar et les Langas. Leur art qui serpente entre tradition savante et populaire, se compose essentiellement de chants dévotionnels à Krishna, récits épiques, et chants d’amour, accompagnés de vièles kamanchiya et sarangui, de doubles flûtes satârâ, et de percussions dholak et kartals. Ces musiciens arpentaient autrefois cette province indienne, du désert du Thar aux plateaux du Deccan, et charmaient les castes supérieures qui les entretenaient, par leur virtuosité. Aujourd’hui encore, leurs voix s’élèvent, sinueuses et enivrantes, empreintes de toute la majesté du Rajasthan, qui signifie en sanskrit « Pays des Princes ».

Pour leur neuvième édition, ces concerts à l’initiative du Conseil général du Val-de-Marne sont mis en œuvre par l’ADIAM 94 (Association Départementale d’Information et d’Actions Musicales). Les concerts, se déroulent dans le théâtre de verdure de la Roseraie du Val-de-Marne.

Opération subventionnée par le Ministère de la Culture (DRAC – Ile-de-France).
Espace couvert par temps de pluie.
Prix d’entrée pour la Roseraie sur le second week-end : 3 € plein-tarif, 1,5 € demi-tarif.

La roseraie du Val-de-Marne

Oeuvre de Jules Gravereaux, elle fut dessinée en 1899 par Edouard André.
Il s’agit de la première roseraie occidentale.
Véritable conservatoire vivant de roses anciennes, la roseraie actuelle présente une chronologie de collections exceptionnelles.
Rencontres et échanges s’y succèdent entre scientifiques, botanistes, rosiéristes et hybrideurs. Mais surtout : l’exubérance des formes, la profusion des couleurs, la prodigalité des parfums enchantent les promeneurs.
Propriété du Conseil général du Val-de-Marne. Jardin inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Roseraie du Val-de-Marne,
Rue Albert Watel,
94240 L’Haÿ-Les-Roses.
Renseignements au tél. : 01 43 99 82 80.
Site Internet : www.roseraieduvaldemarne.fr