Les marguerites du Cap (Osteospermum sp.) sont des plantes vivaces vendues pour la décoration estivale des balcons et des jardins au même titre que les gazanias ou les anthémis. Ces fleurs du soleil pas vraiment rustiques se montrent toutefois plus résistantes aux rigueurs hivernales que les autres fleurs d’été. J’en ai vu le week-end dernier qui se portaient plutôt bien, en plein air sans protection dans Paris.

Jardinière en hiver dans Paris

Jardinière d'osteospermums rue des Barres, Paris 4e (75), 9 janvier 2011, photo Alain Delavie

Une belle touffe gaillarde, toujours bien verte. Un mignon petit coussin de verdure qui a résisté aux coups de froid de la fin de l’automne et du début de l’hiver. La plante a même gardé quelques beaux boutons de fleurs qui ne demandent qu’à s’épanouir…

Jardinière en hiver dans Paris

Osteospermum avec des boutons floraux, rue des Barres, Paris 4e (75), 9 janvier 2011, photo Alain Delavie

Je me souviens d’un pied d’osteospermum planté en pleine terre dans le jardin partagé près de chez moi, Un petit bol d’air, sur le quai de l’Oise (Paris 19e). Il a résisté au moins à deux hivers avec une protection de paille. Et chaque printemps, il est reparti avec fougue, donnant une première floraison abondante en mai et juin.

Ces marguerites originaires d’Afrique du Sud se montrent donc très intéressantes pour les potées citadines où elles peuvent durer de nombreuses années avec une petite protection hivernale surtout si les températures descendent en dessous de -4 °C. Ce n’est pas encore la saison pour s’en procurer, mais elles devraient arriver au printemps avec les premiers géraniums. Ces stars montantes offrent de plus en plus de coloris, il n’y a que l’embarras du choix.