Après ces journées de grisaille, un peu de couleurs. Que dis-je, beaucoup de couleurs ! Avec l’amarante tricolore, le jardin le plus tristounet retrouve bonne mine et se fait remarquer.
Attention les yeux, ça flashe ! Du jaune, du rouge, du rose vif en veux-tu en voila, avec en prime un peu de vert acidulé et de pourpre. L’amarante tricolore (Amaranthus tricolor) fleurit discrètement, mais ses toutes petites fleurs sont accompagnées d’immenses bractées qui se font remarquer de loin.
Elle est parfois dénommée “amarante fournaise”, ça lui va pas mal, non ?
Pour peu qu’on l’installe parmi un tapis de bégonias semperflorens rouge vif, l’effet est détonnant. L’été sera chaud !
Mais avec beaucoup de vert tout autour, cela devient plus intéressant.
Cela fait quand même un peu carnaval, danseuse de revue toute emplumée, cocotte de la Belle époque froufroutante à souhait…
Très exotique aussi, parfaite pour ceux qui se désespèrent de ne pas pouvoir cultiver de coléus car leur terrasse ou balcon est trop ensoleillée.
Cette amarante kaleïdoscope porte aussi le nom d’épinard chinois. Je suis curieux de voir une poêlée de bractées fondues…
Les jeunes plants sont rarement proposés dans les points de vente de jardinage au printemps. Il faut se procurer des semences et les semer sous abri, au chaud au début du printemps. Pour obtenir une belle plante volumineuse et colorée, il faut ensuite installer les jeunes amarantes au printemps (en avril ou en mai seulement si le temps est frais) dans une terre riche qui reste fraîche tout l’été. Arrosages réguliers et paillis sont nécessaires. Et du soleil bien sûr, comme pour toutes les autres amarantes ornementales. Avec un peu de chance, vous aurez des semis spontanés l’année suivante si vous laissez les plantes monter à graines et se ressemer en fin d’été.
ouh là, bobo zyeux ! c’est pas pour moi ça.
c’est franchement splendide
Bonne journée