Les semis permettent d'avoir des plantes que l'on ne trouvent pas en jeunes plants. Cette année, j'ai semé deux belles de nuit et une variété de capucine naine. J'aurai pu semer les graines directement dans les potées et jardinières sur mon balcon, mais j'ai préféré tout semer au chaud dans des petits godets pour obtenir plus rapidement des plants.
En novembre 2020, j'ai passé une commande de graines de quatre espèces rares de bégonias à Viridescere que j'ai reçue courant décembre. Le semis que j'ai effectué sous mini serre au début de l'année semble réussir car des petites plantules vertes sont apparues dans trois des godets ensemencés.
Le temps exécrable du week-end dernier ne m'a pas donné envie de sortir dehors et j'en ai profité pour jardiner à l'intérieur. J'ai continué l'installation ou la réfection de mes terrariums et j'ai semé les quatre espèces de bégonias de collection que j'avais reçues de Singapour avant l'arrivée du froid.
Quelques semaines après avoir été rempotés chacun dans un pot plus grand, mes deux pieds de Dorstenia foetida ont vite repoussé et fleuri. Sans que je ne m'en rende compte, ils se sont aussi ressemés et des jeunes plants ont germé depuis peu à la base du pied mère.
Avec le temps relativement doux et humide de ces dernières semaines, la mousse qui pousse sur certains murets parisiens est devenue le lit de semence idéal pour des graines de plantes, certes citadines, mais quand même sauvages.
Les paulownias et les catalpas se ressèment très facilement et il est fréquent de rencontrer des tous jeunes arbres un peu partout dans Paris. Cette fois-ci, deux paulownias sont allés pousser sur la pile d'un des ponts de la Seine.
