À propos des plantes sauvages, non cultivées.
Empoisonneuse, herbe au diable, morelle furieuse ou perverse, belle-dame, cerise du diable, bouton noir... Les noms vernaculaires sont nombreux pour cette grande plante vivace (Atropa belladonna) de la famille des Solanacées aux superbes baies noires brillantes, mais toxiques, comme toutes les parties de cette plante sauvage.
Depuis son installation en février 2020 dans le deuxième bassin du Bassin de la Villette (Paris 19e), ce radeau végétalisé inaccessible pour les passants est devenu un véritable petit jardin flottant.
Un petit orpin blanc (Sedum album) s'est installé le long du grillage clôturant la Petite Ceinture passant sur le viaduc de la Villette, au-dessus du Bassin de la Villette (Paris 19ème).
Et oui, il y a des orchidées sauvages qui poussent dans Paris, plus exactement à sa périphérie, dans le Bois de Vincennes. Ce sont des orchis boucs (Himantoglossum hircinum) que j'ai photographiés samedi dernier sur un talus le long de la rue de la Pyramide (Paris 12e).
« Sauvages de ma rue », observatoire de sciences participatives dédié à la flore urbaine célèbre cette année ses 10 ans d’existence. Cet observatoire original, porté par le Muséum national d’Histoire naturelle et l’association Tela Botanica à travers le programme de sciences participatives Vigie-Nature, fait le bilan de ces quelques années d’observations citoyennes et d’analyses scientifiques. Et pour l’occasion, de nombreux événements sont organisés sur tout le territoire.
Au cours de ma visite du Jardin botanique de Meise, j'ai eu le plaisir d'admirer de grands tapis d'ail des ours en plein floraison. Un spectacle bucolique d'une grande beauté.
