Nannacara Neon Blue, Cichlidés, aquarium Juwel Lido 120 litres, Paris 19e (75)
La population de mon grand et désormais unique aquarium a changé récemment. Après m’être séparé de mes petits Cichlidés africains, j’ai refait la décoration et aménagé l’espace pour accueillir une espèce de Cichlidés plus grande et colorée. J’ai choisi un couple de Nannacara sp. Neon Blue, arrivé il y a quelques jours seulement.

J’aimais bien mes petits Cichlidés conchylicoles, mais avec leur couleurs assez neutres et passe partout et surtout leur très petite taille, j’avais du mal à les voir dans le décor et parmi toutes les coquilles d’escargots et de coquillages. Je leur ai trouvé un nouveau gîte et je me suis mis en quête d’une espèce colorée, pas trop grosse quand même pour mon aquarium.

J’ai hésité à reprendre des Cichlidés bijoux, Hemichromis lifalilii (ou supposés tels car les dénominations des poissons vendus sont souvent erronées pour cette espèce), mais leur caractère épouvantable m’a finalement dissuadé. Je me suis décidé pour un couple de Nannacara sp. Neon Blue. Là encore, l’appellation est peut-être (certainement ?) erronée car ils ressemblent beaucoup à des Andinoacara pulcher Neon Blue, une espèce obtenue par hybridation. Mais chez le fournisseur chez qui je les ai achetés, il y a les deux espèces proposées à la vente, et les prix pour des poissons de mêmes dimensions sont radicalement différents. Les Nannacaras sont huit fois plus chers !

Selon les informations que j’ai pu trouvées sur internet, le mâle devrait mesurer jusqu’à 14-15 cm à l’âge adulte, la femelle 10 cm. Sur la photo, madame est à gauche, monsieur à droite.

En attendant d’éclaircir ce mystère des origines de mes poissons, mes deux nouveaux venus, après un voyage par transporteur de 24 heures sans encombre, ont immédiatement adopté leur nouvel aquarium, entièrement réservé pour eux. En quelques jours, ils se sont enhardis et viennent plus fréquemment sur le devant, même quand je m’active à proximité. Mais ils ont aussi vite compris que je leur donnais à manger chaque jour et ce sont des gloutons.

En principe, j’ai un couple. La forme de la nageoire dorsale semble le confirmer. Je les ai donc appelés Blue Boy et Blue Lady. Ce qui est plutôt inutile car je ne vais pas aller me promener avec eux en ville ni les appeler pour les caresser ou jouer avec eux. Mais ce sera plus facile de parler d’eux sur mon blog plutôt que de redire à chaque fois le mâle ou la femelle…

À suivre !