Potée d'achimènes, Gesnériacées, en été sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)
J’aime les plantes exotiques et j’aime les cultiver sur mon balcon parisien quand elles sont soit-disant rustiques. Mais la rusticité souvent suffisante de ces végétaux pour Paris intramuros ne garantit pas la réussite de la culture l’année suivante. C’est le cas avec mes potées d’achimènes et de Seemania ‘Evita’ pourtant couvertes de fleurs l’été dernier.

Seemania nematanthodes ‘Evita’ en été sur mon balcon parisien, Paris 19e (75), 12 juillet 2018, photo Alain Delavie
Cliquez sur les liens pour découvrir ma potée d’achimènes et de Seemania nematanthoides ‘Evita’ en pleine floraison l’année dernière.

Les deux potées et les petits bulbes laissés dans le terreau ont passé l’hiver en plein air sur mon balcon. Quand le froid s’est fait plus sévère, j’ai protégé les potées en les enveloppant avec du plastique à bulles et du voile d’hivernage. Cela a permis aux plantes de bien résister à la rigueur hivernale. Mais au printemps, leur démarrage a été très lent et tardif. Et ensuite la croissance a profité de périodes chaudes précoces, mais cela n’a pas suffit pour permettre à ces deux plantes de repousser avec vigueur. Résultat, nous sommes presque à la moitié du mois de juillet, mais les jeunes pousses dans mes deux potées sont encore bien petites. Alors qu’à côté, mon pied de Cosmos atrosanguineus ‘Chocamocha’ a formé une belle touffe avec une profusion de fleurs parfumées.

J’avais le même problème avec mes Hibiscus coccineus qui démarraient très tardivement au printemps, d’autant plus que l’hiver avait été froid. Mais dès qu’il faisait plus chaud, leur croissance était très rapide. Mais certaines années, les floraisons se sont fait attendre jusqu’en fin d’été.

Mes essais avec des bégonias soit disant rustiques se sont aussi soldés par des échecs, la repousse étant trop faible, trop lente et bien trop tardive.

Il faudrait les racheter chaque année au printemps ou au début de l’été, déjà bien poussées. Non seulement cela finit par revenir cher, mais ces plantes ne se trouvent pas forcément d’une année à l’autre. Jusqu’ici, je n’en ai pas encore vu dans les jardineries. L’année prochaine, je remettrai des bégonias tubéreux ou autre chose, selon ce que je pourrai trouver…