Jeune plant de Cosmos bipinnatus à fleurs blanches sur mon balcon parisien en été, Paris 19e (75)
Plus les années se suivent et plus la saison pour effectuer ses plantations en pot ou en jardinière semble courte au printemps ! Arrivé à la fin juin, on peut déterminer les plantes qui ne vont pas bien pousser ou qui ne donneront pas le résultat escompté au cours de l’été. Mais pour les remplacer ou compléter les quelques vides, il faut faire avec ce que l’on trouve dans les points de vente de jardinage et le choix est devenu vraiment très restreint.

Avec la période des soldes d’été et la proximité des premiers départs en grandes vacances, les rayons de jeunes plants se sont beaucoup vidés dans les jardineries et chez les fleuristes. L’offre s’est réduite comme peau de chagrin, tant en diversité des espèces présentées qu’en coloris proposés.

Mon pied d’Impatiens stenantha ayant périclité à vue d’oeil en quelques semaines, sans jamais avoir manqué d’eau et sans avoir été noyé non plus, je suis bien obligé de compléter la potée, occupée sur l’autre moitié par un pied d’anémone du Japon en pleine forme. J’ai envisagé un moment de prélever un jeune pied d’Impatiens balfourii dans les coins de Paris où elles se ressèment et poussent en quantité. Mais j’ai eu peur d’être à nouveau envahi par les semis spontanés et surtout de devoir l’arroser sans cesse pendant l’été si le temps chaud s’installe (allo, l’été !!!). Finalement, j’ai opté pour un beau plant de cosmos à grandes fleurs simples blanches. Il aura beaucoup de place, du soleil toute la matinée, cela devrait lui convenir. J’adore le feuillage du cosmos, si finement découpé et sa floraison si généreuse.

Il me reste une suspension à compléter, avec une plante fleurie pas trop envahissante pour remplacer un pied de fraisier saccagé (celui qui accompagnait mon bégonia ‘Napoléon’) par les merles qui ont dévoré les fraises. Je m’y attendais, mais je ne vais quand même pas enfermer mon balcon sous un filet pour manger trois fraises. D’autant plus qu’après les fraises, ces oiseaux de malheur se sont livrés à un nouveau grattage de mes jardinières, avec projections de terreau dans tous les sens. Je vais éviter d’ajouter un nouveau bégonia, il y en a déjà beaucoup sur mon balcon. Le week-end prochain, je n’ai plus qu’à prendre mon bâton de pèlerin pour parcourir les jardineries de Paris…