Depuis sa domestication à l’époque des premières sédentarisations des hommes, le chat s’est progressivement imposé comme l’animal de compagnie préféré des français, avec près de 13 millions de représentants dans les foyers. Cette popularité est aujourd’hui synonyme d’une forte présence des chats dans l’environnement, qu’il s’agisse des villes, des jardins périurbains ou des campagnes. Avec quelles conséquences pour la biodiversité ? C’est la question que se posent depuis bien longtemps les naturalistes et amoureux des chats, soucieux de l’harmonie entre faune sauvage et domestique dans l’environnement, et à laquelle Roman Pavisse va essayer de répondre avec toute la nuance qu’impose le sujet.
Déroulé de l’intervention
Roman Pavisse reviendra tout d’abord sur l’histoire de la domestication du chat puis abordera la question de l’impact écologique du chat domestique via un tour du monde des problématiques et un zoom sur le cas européen. Il présentera ensuite l’évolution du rapport à la domesticité et des pratiques vis-à-vis de l’animal domestique. Enfin cette intervention sera également l’occasion de présenter les premiers résultats de la grande enquête participative “Chat domestique et biodiversité“, dédiée au recueil d’observations de prédation et lancée par le Muséum national d’Histoire naturelle dans le courant de l’été 2015 et de débattre avec le public présent.
Informations pratiques
Jeudi 17 mars 2016 de 19h à 21h
Halle Pajol – Auberge de Jeunesse, 18/22 ter, rue Pajol, 75018 Paris.
Métro : ligne 12, station Marx Dormoy.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Sujet délicat. Les chats régulent les souris…et les oiseaux.Depuis que je mets des branches d’acacias, ils ne prennent plus mes planches de semis pour des toilettes. Malheureusement ils ne régulent pas les rats : les rats pullulent en ce moment dans la XIXème arrondissement , c’est un gros problème (notamment quand on gère un point de compostage).
sujet intéressant, j’espère qu’il y abordera le sujet de la stérilisation des chats et chattes, que beaucoup de maîtres négligent ou même trouvent répréhensible (sans compter qu’il leur faut sortir un peu de sous ), mais qui est la seule solution possible pour tenter d’enrayer la prolifération des chats ! question pratique, mais aussi sanitaire, et de compassion pour tous les chats de rues dont la vie n’est vraiment pas facile !