Tinantia pringlei (Commelicanées) sur mon balcon parisien en été, rue de Nantes, Paris 19e (75)
Quand je vois l’ampleur de ma touffe de Tinantia pringlei qui retombe au-dessus de la rue depuis mon balcon alors qu’elle perd tout son feuillage pendant l’hiver, je me félicite d’avoir fait l’acquisition de cette misère rustique vraiment facile à cultiver et tout à fait adaptée au climat parisien.

Et elle ne cesse de fleurir. Les fleurs sont petites, mais il y en a tellement aux extrémités des tiges que j’arrive à en profiter quand même alors qu’elles sont toutes dirigées vers l’extérieur du balcon et au-dessus du vide. Il faut que je me penche beaucoup pour les apercevoir, je n’aime pas trop (sic !). Ou alors je les prends en photo (vive la perche à selfie !) pour pouvoir les admirer sur mon ordinateur ou mon smartphone ensuite.

La plante ne risque pas de tomber dans la rue. Elle est solidement ancrée dans un gros pot design et ses tiges se sont faufilées à travers les barres de la rambarde pour finir par former une belle cascade de verdure. Inutile de préciser que je suis obligé d’arroser beaucoup et souvent, car la touffe a au moins 60 cm d’envergure et retombe sur autant.

J’ai un autre pied de Tinantia à l’autre bout du balcon qui a le même aspect général mais avec un feuillage beaucoup plus taché et marbré de bronze. Presque pas de vert sur les feuilles. Tout aussi facile à cultiver et florifère, sans soucis.